mardi 22 mai 2012

Sainte RITA da CASCIA, veuve, religieuse augustine et mystique


Statue de  Sainte  Rita da Cascia, Avellino

Sainte Rita

Rita naît à Cascia en 1381. Malgré son désir d'être religieuse ses parents la marient à un seigneur brutal. Elle ne s'en montrait que plus douce et affectueuse. Lorsqu'il est assassiné, après vingt ans de mariage, et que leur deux fils veulent le venger, elle supplie le Seigneur de les en empêcher : tous deux tombent malades et meurent. Rita entre alors chez les Augustines de Cascia. Méditant sans cesse sur la Passion du Christ, elle reçoit les stigmates de la couronne d'épines. A la suite d'un miracle qu'elle a accompli, de nombreuses personnes viennent se confier à elle. Elle les reçoit avec bonté. Elle meurt en 1457, après une longue et pénible maladie. Des miracles ont lieu à son tombeau. Elle est invoquée dans les cas désespérés.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/05/22/32/-/sainte-rita

Nicolas Poussin  (1594–1665). La Translation de Saint Rita de Cascia, circa 1630, Dulwich Picture Gallery


Sainte Rita (Marguerite) da Cascia

Veuve, moniale (+ 1456)

Le culte de sainte Rita est mieux attesté que sa vie. On peut cependant en reconstituer les grandes lignes. Née dans un petit village italien, elle fut l'enfant inespérée de la vieillesse. Toute jeune, elle veut se consacrer à Dieu contrairement au projet de ses parents. Elle se laisse marier à Fernandino, un homme violent dont elle a deux fils. Elle est une épouse et une mère sans reproche. Mais les querelles de clans sont féroces dans l'Italie du XVe siècle; Fernandino est assassiné après 18 ans de vie conjugale pendant lesquelles la douceur de Rita a peu à peu converti à la paix et à la charité le mari brutal. C'est un déchirement pour Rita, mais plus encore lorsqu'elle voit que ses deux fils, pour venger leur père, sont prêts à assassiner à leur tour. Rita supplie Dieu de les rappeler à lui plutôt que de les laisser devenir assassins. Dieu exauça sa prière. Demeurée seule, Rita s'emploie à réconcilier les clans ennemis, pardonnant aux assassins, avant d'entrer chez les Augustines de Cascia. Elle y vivra une vie mystique intense et recevra les stigmates de la Passion du Christ. A sa mort, les miracles se multiplient sur son tombeau, faisant naître un culte populaire qui se répand rapidement. Sainte Rita a reçu le titre de "sainte des causes désespérées."

Mémoire de sainte Rita, religieuse. Mariée à un homme violent, elle supporta avec patience ses rudesses et, à force de douceur et de persuasion, le ramena à Dieu. Privée de son mari et de ses deux fils, elle entra à Cascia en Ombrie, dans un monastère de l’Ordre de Saint-Augustin, offrant à tous un exemple de sublime patience et de douceur. Elle s’endormit dans le Seigneur en 1457.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1200/Sainte-Rita-%28Marguerite%29-da-Cascia.html

Statue-reliquaire représentant Sainte Rita, collégiale Assomption de Notre-Dame, intérieur, Cuers (Var, France),


SAINTE RITA de CASCIA

Veuve

(+ 1456)

Marguerite de Cassia, dont le peuple a abrégé le nom en l'appelant Rita, se sentit, toute jeune, attirée vers la virginité; il lui fallut cependant plier devant la volonté de ses parents et s'engager dans le mariage. Son mari, de noble origine, était d'une humeur violente; ce fut pour la sainte jeune femme une occasion continuelle d'angélique patience. Elle eut enfin le bonheur de faire la conquête de cette âme au prix de beaucoup de larmes, de pénitences et de prières.

Après la mort de son mari et de ses enfants, Rita eut hâte de se donner toute à Dieu. Elle fut introduite une nuit par trois protecteurs célestes, saint Jean-Baptiste, saint Augustin et saint Nicolas de Tolentino, dans un cloître d'Augustines dont toutes les portes étaient fermées. La supérieure, frappée du miracle, ne fit pas de difficulté d'accepter cette âme d'élite. Dès lors, les jeûnes quotidiens au pain et à l'eau, les flagellations, le cilice, les veilles furent toute la vie de Rita.

Elle méditait la Passion du Sauveur, de minuit jusqu'à l'aurore, absorbée dans la douleur la plus profonde. Un jour, une épine se détacha de la couronne du Crucifix devant lequel elle priait et lui fit au front une blessure, qu'elle porta toute sa vie. De sa plaie sortaient des vers qu'elle appelait ses petits anges. Cette infirmité l'obligea de vivre dans une retraite forcée au milieu de son couvent, et elle en profita pour se plonger plus avant dans les saintes veilles, les pénitences et la méditation. Rita fit alors une maladie de quatre ans qui acheva de purifier son âme.

A sa demande, Dieu fit fleurir un rosier en plein hiver; elle put respirer le doux parfum de ces roses; elle obtint aussi, hors de saison, des figues d'une remarquable beauté. Jésus-Christ vint enfin Lui-même, avec Sa divine Mère, annoncer à Rita que bientôt la couronne d'épines serait remplacée sur sa tête par la couronne de gloire. A sa mort, la cloche du couvent fut mise en mouvement par la main des anges, et une lumière éclatante se répandit dans sa cellule.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

SOURCE : http://magnificat.ca/cal/fr/saints/sainte_rita_de_cassia.html


Sainte Rita de Cascia

Sainte Rita naquit en Italie, à Rocca Poréna, petit hameau de Cascia[1], le 22 mai 1381. Ses parents [2] l'avaient longtemps demandée au Seigneur et, alors que tout espoir semblait perdu, sa mère avait reçu de Dieu l'assurance que sa prière était exaucée. Selon une inspiration céleste, l'enfant du miracle fut appelée Rita, diminutif de Margarita, ce qui signife « perle précieuse. »

Peu de temps après son baptême, tandis que Rita reposait paisiblement dans une corbeille d'osier, sous la garde de ses parents qui travaillaient aux champs, un essaim d'abeilles vint bourdonner autour de son berceau. Entrant dans la bouche entr'ouverte de Rita, les abeilles y déposèrent leur miel sans lui faire aucun mal. Loin de gâter leur fille unique par une éducation sans fermeté, les vieux parents s'appliquèrent à la former à la vertu. Obéissante et courageuse, Rita travaillait de bon cœur, aidant ses parents dans les soins du ménage.

Ne voulant se faire remarquer que de Dieu seul, Rita sacrifiait dans sa toilette les frivolites qui auraient pu la rendre plus gracieuse. Sa douceur, sa charité envers les pauvres, étaient remarquables. Rita ne savait guère lire ni écrire mais elle savait regarder et comprendre son crucifix. Seule dans sa chambre, elle priait longuement devant l'image de Jésus. En son cœur grandissait le désir de mener une vie de pénitence et ses yeux se tournaient avec ardeur vers le monastère de Cascia.

Tandis que Rita se disposait à entrer au cloître, ses parents recevaient pour elle une demande en mariage. Le prétendant, Paul de Ferdinand, dit « Ferdinando », était un homme violent. Craignant de s’attirer des représailles par un refus, les parents promirent la main de leur fille. Consternée, Rita supplia Dieu de mettre obstacle à ce projet. Les voies de Dieu sont impénétrables : en la chargeant de cette croix, mais Dieu voulait donner aux épouses malheureuses un éclatant modèle de patience. Ferdinando fut pour son épouse un véritable tyran. Dominé par un esprit de méchanceté, faisant de son foyer un enfer. Jamais content, se fâchant pour un rien, il accablait d'injures la timide Rita qui frémissait de peur. Il avait la boisson mauvaise et sa pauvre femme dut subir ses fureurs et ses brusques colères [3].

Qu'aurait fait une épouse ordinaire avec un tel mari ? Mais Rita avait contemplé Jésus dans sa Passion : injuriée, elle ne répondait pas ; frappée, elle souffrait en silence. Sa patience était si héroïque, que ses voisines l'appelaient « la femme sans rancune. » Elle gravissait son calvaire en priant pour la conversion de son indigne époux. Après dix-huit ans, le miracle se produisit : touché par 1a grâce, Ferdinando se jeta aux pieds de sa vertueuse épouse, lui demanda pardon et promit de se corriger. Il tint parole. Alors commença pour Rita une vie nouvelle. Néanmoins, Ferdinando s’était créé beaucoup d'ennemis qui, sachant que le nouveau converti sortait désormais sans armes, en profitèrent pour assouvir leur vengeance. Un soir qu'il rentrait à Rocca Paréna par un sentier désert, Ferdinando fut attaqué et lâchement poignardé[4]. La douleur de Rita fut extrême, pourtant elle puisa dans sa foi la force de pardonner aux meurtriers de son mari.

Ses deux grands fils qui ne ressemblaient pas à leur mère, prirent la résolution de venger leur père. Les ayant en vain supllié de ne pas verser le sang, Rita se tourna vers Dieu et fit cette prière héroïque : « Seigneur, prenez les plutôt que les laisser devenir criminels. » Peu de temps après les jeunes gens tombaient malades et mouraient à peu d'intervalle l'un de l'autre, après s'être reconciliés avec Dieu.

Restée seule, Rita qui songeait à réaliser son désir de vie religieuse, alla frapper à la porte du mon.astère de Cascia, mais comme jamais encore une veuve n'avait été admise dans la communauté, l’abbesse la refusa. Par deux fois elle renouvela sans succès sa démarche, puis s'adressa à Dieu et « la Sainte des Impossibles » fut miraculeusement exaucée.

Une nuit qu'elle veillait en priant, elle s'entendit appeler ; elle se leva et ouvrit la porte derrière laquelle elle vit les saints qu’elle avait invoqués : saint Jean-Baptiste, saint Augustin et saint Nicolas de Tolentino. Comme dans un rêve, elle les suivit, parcourant les ruelles désertes et sombres qui la menèrent devant le couvent. Comme manœuvrée par une main invisible, la porte s'ouvrit pour la recevoir. Les saints compagnons disparurent et Rita se retrouva seule à l'intérieur de la chapelle où la trouvèrent les religieuses. Le miracle était si évident qu'on la reçut cette fois-ci avec joie.

Pour mettre la bonne novice à l'épreuve, l’abbesse lui ordonna d'arroser matin et soir un arbre mort situé a l'entrée du couvent. Voyant dans cet ordre l'expression de la volonté de Dieu, Rita accomplissait avec soin ce travail inutile et ridicule en apparence. Dieu allait montrer d'une manière éclatante combien cet acte d'obéissance lui était agréable. Un beau matin les sœurs ouvrirent des yeux étonnés : la vie était revenue dans ce bois aride. Des feuilles naissantes apparurent et une belle vigne se développa donnant en temps voulu des raisins exquis.

« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l'on aime. » Ces paroles de Jésus avaient dans l'âme de Rita une résonance profonde. Son ardent désir de compatir à la Passion du Sauveur était si véhément qu'on la trouvait souvent en larmes devant la Croix, souffrant en son âme le martyre du Christ. Un jour qu'elle était prosternée devant l'image du crucifix, elle supplia Notre Seigneur de lui faire prendre part à ses douleurs et de ressentir en sa chair la souffrance de ses blessures.

Une épine de la couronne se détacha du crucifix et vint se planter violemment au front de Rita qui tomba évanouie. La plaie resta toujours ouverte, devint purulente et l'odeur nauséubonde qui s'en dégageait obligea Rita à se retirer dans une cellule complètement à l'écart de la communauté où elle resta quinze ans.

En 1450 le pape Nicolas V accorda l'indulgence du Jubilé que l’on gagnait en allant à Rome pour vénérer les reliques de la Passion du Seigneur. Rita sollicita la permission de se joindre a ses sœurs pour le pèlerinage, mais l’abbesse refusa à cause de la plaie au front. Rita demanda à Jésus la grâce de cicatriser sa blessure jusqu'à son retour de Rome, tout en conservant la douleur. La plaie se ferma et Rita put partir pour Rome.

Au retour Rita tomba gravement malade. Sa plaie, ouverte à nouveau, la faisait beaucoup souffrir, son estomac délabré par des jeûnes rigoureux ne pouvait supporter aucune nourriture, hormis l'hostie. Elle restait étendue tout le jour sur sa dure paillasse. Ses jours semblaient comptés. Elle resta pourtant ainsi entre la vie et la mort pendant quatre ans.

Ces longues années de douleurs intolerables achevèrent de graver en son âme les traits du divin crucifié.

Un jour qu’une de ses parentes venue la visiter lui demandait ce qui pourrait lui faire plaisir, Rita répondit : « Je voudrais que tu me cueilles une rose dans le jardin de mes parents. » Or, on était au cœur de l’hiver et la campagne était sous la neige. La cousine alla toute même à Rocca Poréna où, en pénétrant dans le jardin, elle aperçut sur les branches épineuses, une rose splendide qu’elle cueillit et qu’elle porta à la mourante. « Puisque tu as été si aimable, retourne au jardin et, cette fois, rapporte m'en deux ligues fraîches. » Sans plus d'hésitation la messagère sortit en courant et trouva sur le figuier du jardin les deux figues.

Rita attendait dans la paix l'heure de Dieu. Un jour sa chambre fut innondée de lumière où apparurent Jésus et Marie qui lui annoncèrent son départ vers le ciel. Trois jours après cette apparition, Rita, serrant sur son cœur le crucifix qu'elle avait tant aimé, rendit son âme à Dieu (22 mai 1457). Elle avait soixante-seize ans. Son visage émacié prit un air de beauté incomparable, l'horrible plaie se changea en un rubis éclatant, exhalant un suave parfum. Pour annoncer sa mort, les cloches du monastère s'ébranlèrent d'elles-mêmes, et la foule accourue défila devant sa dépouille glorieuse.

Vêtu de l'habit des religieuses de l'ordre de Saint-Augustin, le corps de Sainte Rita repose dans une châsse en verre en l'église de Cascia où il est encore intact. En 1628, lors des fêtes de la béatification, on vit les yeux s'ouvrir pendant quelques instants. D’autres fois, comme il est attesté par un document officiel du 16 mai 1682, conservé aux archives de Cascia, le saint corps se souleva jusqu’à toucher le plafond de la châsse. Souvent aussi, dit la bulle de canonisation, un parfum suave s'exhalait de la dépouille pour embaumer le monastère et les pélerins.

En 1900, le pape Léon XIII, après l'examen minutieux de nombreux miracles, plaça la bienheureuse Rita au nombre des saints et composa lui même un office spécial en son honneur.
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[1] Cascia, aujourd’hui dans le diocèse de Norcia (depuis 1820), était alors dans le diocèse de Spolète.

[2] On ne peut dire avec une certitude absolue qui étaient les parents de sainte Rita. Si l’on ne peut répondre avec une certitude absolue à cette question, cela vient de ce que, à cette époque, les registres paroissiaux des baptêmes n'étaient pas tenus pour le bon peuple et que seule la naissance des très grands personnages laissait sa trace certaine dans des documents écrits du temps. Pourtant, comme Rita figurait, au couvent de Cascia, sous le nom de « Rita d'Antonio », nous sommes portés à croire que son père se nommait Antonio, ou Antoine. Dans un autre document écrit, non pour sa naissance mais, à la demande de son monastère, pour la constatation notariée d'un de ses nombreux miracles, après sa mort, on la nomme « Rita d'Antonio Mancini ». De nos jours encore, la maison où elle passa son enfance, en son village natal, est connue sous le nom de « Casa Mancini ». Dans le même document, la mère de sainte Rita est appelée « Amata ». Les parents de sainte Rita étaient de très modestes cultivateurs, en un pays de très pauvre culture.

[3] Lors de son mariage, sainte Rita avait probablement dix-huit ans, et l’on peut le situer en 1399.

[4] Si l’on considère que sainte Rita s’est mariée en 1399, l’assassinat de Ferdinando qui se situe dix-huit ans plus tard, serait donc en 1417.

Illustrazione "Rita da Cascia, in volo verso l'Assoluto", Giovanni Guida, 2020. Illustration "Rita of Cascia, in flight towards the Absolute", Giovanni Guida, 2020



Litanies de Sainte Rita

Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.


Père du Ciel qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Saint-Esprit qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sainte Marie Immaculée Mère de Dieu, priez pour nous.

Sainte Marie, Reine et réconfort des affligés, priez pour nous.

Marie, Reine de tous les saints, priez pour nous.

Marie,protectrice aimante de sainte Rita, priez pour nous.

Sainte Rita, notre avocate toute puissante, priez pour nous.

Sainte Rita don choisi du ciel, priez pour nous.

Sainte Rita prédestinée à 1a gloire, priez pour nous.

Sainte Rita, admirable dès l'enfance, priez pour nous.

Sainte Rita, désireuse de la solitude, priez pour nous.

Sainte Rita, modèle de pureté, priez pour nous.

Sainte Rita, exemple d'amabilité, priez pour nous.

Sainte Rita, miroir d'obéissance, priez pour nous.

Sainte Rita, modèle des épouses et des mères, priez pour nous.

Sainte Rita invincible dans la patience, priez pour nous.

Sainte Rita,admirable d'énergie, priez pour nous.

Sainte Rita, héroïque dans le sacrifice, priez pour nous.

Sainte Rita, généreuse dans le pardon, priez pour nous.

Sainte Rita, martyre de pénitence, priez pour nous.

Sainte Rita, veuve trés sainte, priez pour nous.

Sainte Rita, magnifique pour les pauvres, priez pour nous.

Sainte Rita, prompte à suivre la sainte vocation, priez pour nous.

Sainte Rita, miraculeusement appelée au cloître, priez pour nous.

Sainte Rita, modèle de vie religieuse, priez pour nous.

Sainte Rita, miracle de mortification, priez pour nous.

Sainte Rita, vase de myrrhe odorante, priez pour nous.

Sainte Rita, jardin choisi de toutes les vertus, priez pour nous.

Sainte Rita, pleine d'amour pour le Crucifié, priez pour nous.

Sainte Rita, transpercée par une épine de Jésus, priez pour nous.

Sainte Rita, fille aimante de Marie, priez pour nous.

Sainte Rita, languissante d'amour divin, priez pour nous.

Sainte Rita, reçue avec joie au Ciel, priez pour nous.

Sainte Rita, parée de gloire sublime, priez pour nous.

Sainte Rita, marguerite du Paradis, priez pour nous.

Sainte Rita, gloire de l'Ordre Augustinien, priez pour nous.

Sainte Rita, pierre précieuse de l’Ombrie, priez pour nous.

Sainte Rita, d'une extraordinaire puissance, priez pour nous.

Sainte Rita, astre bienfaisant des égarés, priez pour nous.

Sainte Rita, sûr réconfort des éprouvés, priez pour nous.

Sainte Rita, ancre de salut, priez pour nous.

Sainte Rita, protectrice des malades, priez pour nous.

Sainte Rita, secours dans les dangers, priez pour nous.

Sainte Rita, sainte des impossibles, priez pour nous.

Sainte Rita, avocate des cas désespérés, priez pour nous.

Sainte Rita, secours pour tous, priez pour nous.

Sainte Rita, merveille du monde, priez pour nous.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur


Jésus-Christ, écoutez-nous, Jésus-Christ, écoutez-nous

Jésus-Christ, exaucez-nous, Jésus-Christ, exaucez-nous

Priez pour nous, sainte Rita.

- Afin que nous soyons dignes des promesses du Christ.

O Dieu, qui avez daigné donner à sainte Rita la grâce d'aimer ses ennemis, et de porter en son cœur et sur son front les marques de votre Amour et de votre Passion, donnez-nous, nous vous en supplions par son intercession et ses mérites, de pardonner aussi à nos ennemis et de contempler les douleurs de votre Passion, afin d'obtenir les récompenses que vous avez promises à ceux qui sont doux et éprouvés. Vous qui vivez et règnez dans l'unité du Père et du Saint-Esprit. - Amen.

SOURCE : http://missel.free.fr/Sanctoral/05/22.php


SAINTE RITA DE CASCIA

1381-1457

fêtée le 22 mai

UNE ENFANT PRÉDESTINÉE

Nous sommes en 1380. Il y a un demi-siècle que la guerre de Cent Ans est commencée entre l'Angleterre et la France. Jeanne d'Arc n'est pas encore née, et il faudra attendre encore cinquante ans pour qu'elle délivre la France. Pendant ce temps, à Cascia, petit village d'Ombrie sis dans les monts Apennins à 150 km environ au nord de Rome, au hameau de Roccaporena, vit le ménage d'Antonio Lotti et Amata Mancini; les époux, qui s'aiment tendrement, font l'édification de leur entourage; ils pratiquent fidèlement les vertus évangéliques, en particulier ce sont des artisans de paix - on les a surnommés porte-paix - car ils s'efforcent, et le plus souvent avec succès, de régler à l'amiable les différends entre leurs voisins. Mariés depuis déjà un certain nombre d'années, ils auraient tout pour être parfaitement heureux, si le Ciel leur avait donné la joie d'avoir des enfants. Mais Amata commence à vieillir et ils n'osent plus espérer.

C'est alors qu'un jour d'automne, tandis qu'elle vaquait aux travaux du ménage, Amata entendit un souffle de vent, puis une voix lui murmura: « Ne crains rien, Amata, tu vas donner le jour à une petite fille. Antonio et toi vous l'aimerez tendrement! Et le Seigneur l'aimera encore plus! » Le soir venu, elle confia à Antonio les paroles de l'Ange - car qui donc, sinon un ange, aurait pu apporter ce message?

A quelque temps de là, un nouveau souffle de vent se fit entendre et la même voix lui dit: « Amata, le jour approche. Cette enfant, tu la nommeras Rita, en l'honneur de sainte Margherita. Ce petit nom, par elle deviendra un grand nom!» Le mot margarita, en latin, veut dire perle. Nous verrons que cette enfant fut bien en effet une perle pour l'Eglise.

C'est ainsi qu'au mois de mai 1381 est née au foyer des Loto la petite Margherita. Tous les voisins sont venus complimenter les heureux parents et en même temps ils ont été surpris du prénom qui lui a été donné, car ce n'est la tradition dans aucune des deux familles. Le curé de Cascia lui-même doit se faire prier pour la baptiser sous un surnom, ce qui non plus n'est pas l'usage.

Rita pouvait avoir à peine un an. Ses parents étaient partis travailler aux champs et, comme il faisait beau, ils l'avaient emmenée avec eux, couchée à l'ombre dans une corbeille d'osier. Un paysan, qui venait de se blesser avec sa faucille, se hâte de rentrer chez lui pour se soigner. Passant devant la petite fille, il est tout surpris de voir un essaim d'abeilles voleter au-dessus d'elle; les insectes entrent même dans sa bouche, mais ne lui font aucun mal. La petite Rita se contente de sourire. Cependant il approche sa main blessée pour chasser les abeilles et, comme il la retire, il constate qu'elle est parfaitement guérie. Plus la peine donc de rentrer chez lui. Alors il s'empresse de raconter son aventure aux parents, qui travaillent à proximité. Les parents, et avec eux tout le village, se demandent: « Que sera donc cette enfant?»

La petite Rita grandit dans ce foyer si profondément chrétien où l'on est reconnaissant à Dieu pour la grande faveur si longtemps attendue. Elle reçoit tous les principes et les exemples que l'on était en droit d'attendre dans une telle famille. Dès qu'elle est en âge de comprendre, ses parents lui apprennent ses prières et suscitent en elle l'amour de Dieu et de la Vierge Marie. Très tôt Rita s'impose elle-même de petites mortifications et refuse toute coquetterie. Spontanément elle fait tout ce qu'elle peut pour aider ses vieux parents. Vers l'âge de douze à quatorze ans, elle commence à penser à la vie religieuse, pour pouvoir se consacrer à la contemplation de la Passion du Sauveur.

ÉPOUSE ET MÈRE DE FAMILLE

Ses parents, eux aussi, pensent à son avenir, mais pas sous le même jour: ils n'envisagent pas pour elle la vie du cloître; ils lui cherchent même un mari et, un jour, lui font rencontrer Paolo à qui ils la fiancent. C'était alors l'usage. Les parents sont flattés, car Paolo est d'une condition sociale supérieure à la leur, mais Rita est loin d'être enchantée, car ce projet signifie qu'elle doit renoncer à la vie religieuse et, en outre, Paolo a la réputation d'être brutal, buveur et jouisseur. Elle essaie de protester, mais ses parents sont inflexibles et puisqu'ils en ont décidé ainsi, elle croit y voir la volonté de Dieu, se disant qu'Il ne la juge sans doute pas digne d'embrasser l'état religieux. Il est également possible qu'elle ait vu aussi dans ce mariage la possibilité d'aider plus efficacement ses vieux parents.

Le tempérament autoritaire et brutal de Paolo ne fait que se confirmer après son mariage. Après quelques semaines de lune de miel, le naturel reprend le dessus et la pauvre Rita souffre en silence, sans jamais se départir de sa douceur et de sa patience. Elle est si douce que ses voisines, qui se rendent bien compte de la situation, la surnomment la femme sans rancune. Rita offre ses souffrances pour la conversion de son mari; elle y ajoute des mortifications de toutes sortes, notamment des jeûnes fréquents.

Paolo désire ardemment avoir un héritier pour perpétuer sa lignée. Bientôt Rita attend cet heureux événement et le ménage sera comblé, pour un temps du moins, car elle va donner le jour à des jumeaux. Paolo, qui a enfin reconnu les qualités exceptionnelles de son épouse, a fini par s'adoucir à son contact, et le ménage a vécu des années de bonheur véritable, que ne laissaient pas présager les orages du début.

LE MALHEUR S'ABAT SUR LA FAMILLE

Mais ce bonheur n'allait pas durer. Un soir d'hiver, alors que la tempête gronde au dehors, un voisin vient prévenir Rita que Paolo est tombé dans une embuscade. Quand elle arrive à son chevet, il a rendu le dernier soupir, mais le voisin témoin de ses derniers moments l'assure que ses dernières paroles ont été un mot de pardon pour ses agresseurs et une prière adressée à Dieu. Rita se console à la pensée que son Paolo est mort en chrétien, le meilleur gage de leurs retrouvailles en Paradis. On rapporte même qu'une révélation du Ciel lui avait fait savoir que son mari était sauvé. Ils avaient vécu dix-huit années ensemble.

Les jumeaux, eux, n'ont pas pardonné aussi facilement que leur mère. Ils n'ont à la bouche que le mot de vengeance, sentiment bien humain peut-être, mais si peu chrétien. Rita a beau essayer de leur répéter que celui qui ne pardonne pas ne pourra pas être lui-même pardonné et qu'il compromet gravement son salut éternel, ils ne veulent pas comprendre. Rita redouble de prières et de pénitences pour leur conversion. Comme ils s'obstinaient dans leurs sentiments de vengeance, Rita aurait même demandé au Seigneur qu'ils meurent en pardonnant plutôt que de vivre sans pardonner. Quelques mois après la mort de Paolo, les jumeaux sont pris de frissons au retour des champs; aucun remède ne se révèle efficace et la maladie empire rapidement. Rita leur fait administrer les derniers sacrements et, après avoir enfin pardonné au meurtrier de leur père, ils s'éteignent l'un et l'autre à quelques jours d'intervalle. Rita avait déjà perdu ses parents depuis plusieurs années et maintenant, en l'espace de quelques mois, elle perd son mari et ses deux enfants.

RELIGIEUSE

Maintenant qu'elle se retrouve seule ici-bas, Rita se souvient de sa vocation religieuse et elle va frapper à la porte du monastère de SainteMarie-Madeleine, à Cascia. L'abbesse la reçoit, l'écoute et promet de soumettre son cas au chapitre. Mais lorsque Rita vient chercher la réponse, l'abbesse lui fait savoir qu'il n'est pas possible de la recevoir, la congrégation, conçue pour les jeunes filles, ne pouvant pas accueillir des veuves. Rita ne se décourage pas et, à quelque temps de là, elle renouvelle sa demande et obtient le même refus. Une troisième demande aboutit au même échec.

La véritable raison du refus de l'abbesse semble avoir été tout autre. Dans le monastère de Cascia, il y avait des religieuses appartenant aux deux clans ennemis du pays, et par conséquent certaines d'entre elles à celui de l'assassin de Paolo. Avant de pouvoir entrer, il fallait que les clans soient réconciliés. Rita, qui en est convaincue, prend son bâton de pèlerin et va de porte en porte en messagère de paix, et le miracle s'accomplit: tous les habitants du village se réconcilient. Elle continue à prier et voilà que l'impossible se produit. Un soir d'hiver, elle s'entend appeler du dehors par son nom. Ouvrant la porte, elle voit un inconnu, vêtu d'une peau de bête, en tout semblable au saint Jean-Baptiste de la statue de l'église. Le personnage lui fait signe de le suivre; Rita prend sa cape et le suit jusqu'au rocher qui domine le hameau de Roccaporena. Là, deux autres saints se joignent à eux: saint Augustin et saint Nicolas de Myre. Tout à coup, sans savoir comment, notre héroïne se trouve tout simplement à l'intérieur de la chapelle du monastère!

Voyant le prodige, l'abbesse s'enquiert auprès de la soeur tourière pour savoir si toutes les portes ont bien été barricadées la veille au soir. Sur sa réponse affirmative, l'abbesse demande des explications à celle qui s'est permis une telle effraction et Rita lui répond simplement: «Le Seigneur le voulait ainsi, ma Mère!» - «Qui donc s'est fait votre complice pour vous faire entrer?» Rita lui raconte alors exactement comment les choses se sont passées et qui l'a «aidée». Après en avoir délibéré au chapitre avec les autres soeurs, l'abbesse accepte enfin de prendre Rita comme novice afin, dit-elle, « de ne pas aller contre la volonté de Dieu ».

Elle sera une postulante exemplaire, puis une novice modèle. Détachée désormais de toute affection terrestre, elle pourra prononcer sans difficulté les trois voeux monastiques. L'abbesse et la maîtresse des novices ne lui épargneront rien, aucune brimade, aucune humiliation, mais elles ne viendront jamais à bout de sa patience et de sa douceur. Pour l'éprouver sa supérieure lui demande d'arroser tous les jours, matin et soir, un bout de bois desséché planté dans le sol. Cela peut paraître absurde, mais soeur Rita, sans se poser de questions, obéit... La plus surprise a été la supérieure car, au bout d'un certain temps, le bout de bois bourgeonne, fleurit puis donne de magnifiques grappes de raisin!

Ayant donné suffisamment de preuves de son obéissance, de son humilité et de sa piété, soeur Rita est admise à faire profession. Elle s'engage à vivre selon la règle de saint Augustin. Avec ses soeurs, la nouvelle professe va pouvoir sortir pour secourir les pauvres et les malades; elle a pour cela un véritable don.

LE STIGMATE DE L'ÉPINE

Soeur Rita veut se conformer en tout à son Divin Maître. Pour souffrir comme Lui, elle porte un cilice, se flagelle plusieurs fois par jour, au point qu'un jour ses soeurs l'ont trouvée évanouie dans sa cellule. Mais pour elle ce n'est pas encore assez. En 1443, le carême est prêché à la paroisse par un franciscain célèbre de l'époque. Tout Cascia veut l'entendre et les soeurs du monastère font partie de l'auditoire.

Le Vendredi saint, comme il commente avec un réalisme saisissant les douleurs de la Passion du Sauveur, soeur Rita supplie le Seigneur qu'au moins une des épines de Sa couronne vienne blesser son front... et soudain une des épines de plâtre du grand crucifix vient se ficher en plein milieu de son front. La douleur est si vive que Rita s'évanouit. Le lendemain matin, la plaie s'est agrandie et émet une odeur repoussante. La plaie ne se guérissant pas et l'odeur restant toujours aussi désagréable, l'abbesse la relègue dans une cellule au fond d'un couloir.

Quelques années passent et le pape décrète que l'année 1450 sera une année jubilaire. Une délégation du monastère doit prendre part aux cérémonies qui se dérouleront à Rome. Soeur Rita émet le désir d'en faire partie. L'abbesse lui répond qu'elle l'y enverrait volontiers, mais que ce n'est pas possible avec sa blessure suppurante et malodorante. Notre soeur est sûre d'être guérie en temps voulu, et en effet, quelques jours avant la date prévue pour le départ, le front de soeur Rita ne porte plus la moindre trace du stigmate; toutefois les douleurs n'avaient pas disparu. L'abbesse l'a placée à la tête de la délégation. Comme en chemin les soeurs se demandaient si elles auraient assez d'argent pour aller jusqu'au bout, soeur Rita vit dans cette inquiétude un manque de confiance en la Providence et, devant ses soeurs horrifiées, elle jeta toutes les pièces de monnaie dans le torrent; mais on ne manqua de rien, pas plus au retour qu'à l'aller.

LES DERNIERS TEMPS

De retour à Cascia, conformément à la prière de soeur Rita, le stigmate de l'épine réapparut sur son front et l'odeur avec. Notre soeur reprit donc sa vie de recluse, méditant sans cesse la Passion du Sauveur dans un jeûne quasi total: elle ne recevait pour toute nourriture que l'Eucharistie.

En 1457, soeur Rita est épuisée par une vie de souffrances et de pénitences; sa fin prochaine ne fait plus de doute pour personne. La soeur qui lui a été affectée comme infirmière hésite à entrer dans sa cellule, tant l'odeur dégagée par la plaie est repoussante. Une cousine vient cependant lui faire visite et Rita lui fait une demande stupéfiante: elle voudrait que sa cousine lui apporte une rose qui, dit-elle, se trouve sur le rosier de son ancien jardin. Comme on est au coeur de l'hiver et que la terre est recouverte de neige, on croit qu'elle délire. Néanmoins, la cousine, par curiosité, va voir et, contre toute attente, trouve une rose splendide et délicieusement parfumée. Elle la cueille et l'apporte à Rita. Une bouture de ce rosier a été plantée dans le jardin du monastère et, depuis cinq siècles, l'arbuste vit toujours.

La cousine revient voir Rita qui, cette fois, lui demande des figues de son ancien figuier. La cousine va voir; tous les arbres sont dépouillés: ni feuilles, ni fruits... sauf sur le figuier en question sur lequel se trouvent deux fruits magnifiques qu'elle rapporte à la malade.

Les forces de soeur Rita continuent à décliner. Un jour elle reçoit la visite de Notre-Seigneur accompagné de sa très sainte Mère; comme elle Lui demande: «Quand donc, Jésus, pourrai-je vous posséder pour toujours?» - «Dans trois jours, répond le Seigneur, tu seras avec Moi, au Ciel.» Soeur Rita demande à recevoir les derniers sacrements. Au jour annoncé par Jésus, elle demande à l'abbesse sa bénédiction et, dès qu'elle l'a reçue, elle expire doucement. C'était un 22 mai, probablement 1457. (Certains historiens placent sa mort en 1447, mais il nous paraît impossible de retenir cette date si l'on doit admettre que soeur Rita a participé au jubilé, à Rome, lors de l'année sainte 1450.)

Aussitôt notre sainte partie pour le Ciel, la cloche du monastère s'est mise à sonner d'elle-même; quant à sa cellule, dont personne ne voulait approcher à cause de l'odeur nauséabonde de sa plaie, elle était remplie de lumière et délicieusement parfumée. On peut vraiment dire qu'elle était morte en odeur de sainteté. Une des soeurs du monastère avait un bras paralysé; elle voulut embrasser soeur Rita et, en se relevant, elle constata que son bras avait été instantanément guéri. Le corps de soeur Rita, depuis plus de cinq cents ans, est toujours parfaitement conservé; il est placé dans une châsse exposée dans 1a basilique de Cascia. Béatifiée par Urbain VIII en 1628, sainte Rita a été canonisée le 24 mai 1900 par Léon XIII, qui a fixé sa fête au 22 mai, jour anniversaire de sa mort. (D'après Louis Couëtte, Stella Maris)



NEUVAINE À SAINTE RITA,

Cause des Déséspérés.

Sainte Rita, au secours!... accablé sous le poids de la douleur, j'ai élevé ma voix vers le ciel, j'en ai imploré le secours, mais en vain; le ciel n'a pas répondu à mon appel, il est resté muet. Est-ce peut- être à cause de mes péchés qui me rendent indigne des faveurs divines? Pourtant j'ai grand besoin de la grâce que je sollicite. Alors, chère sainte Rita, c'est à vous que j'ai recours. N'êtes vous pas la sainte des cas impossibles, l'avocate des causes désespérées, le refuge de la dernière heure?

Oh! Prenez à coeur ma cause, je vous en conjure!... aidez-moi par votre puissante intercession, à écarter les obstacles qui m'empêche de mériter cette faveur; obtenez-moi de la divine Miséricorde un sincère repentir et le pardon de mes péchés. Et puis patronnez ma cause comme vous savez le faire, en l'appuyant sur vos mérites. Vous ne permettrez pas que j'aie le malheur de m'éloigner de vos pieds sans avoir été exaucé. Non je ne peux pas le croire. Vous m'obtiendrez cette grâce qui me tient tant à coeur en ce moment et qui m'est si nécéssaire. Je le crois, je veux le croire avec toute la force de ma foi, tout en me soumettant, cependant, à la sainte volonte de Dieu. Amen



Statue de Sainte Rita dans la chapelle Sainte-Rita à Paris, 65 Boulevard de Clichy

Sainte Rita de Cascia 

Veuve puis religieuse 

(1381-1447)

Rita naît vers 1381 près de Cascia en Ombrie, au cœur d'une époque troublée marquée par la guerre entre partisans du Pape et de l'Empereur. Chaque village est divisé. Les parents de Rita sont surnommés les 'porte-paix' du Christ, jouant un rôle de médiation entre clans rivaux. Cet exemple, Rita ne l'oubliera pas, elle le prolongera par toute une vie de douceur et d'extraordinaire patience dans l'adversité.

Vers l'âge de treize ans, elle commence à penser à la vie religieuse. Ses parents préfèrent la marier à un homme riche, mais au caractère brutal. Rita s'incline, se disant qu'elle n'est sans doute pas digne de la vie consacrée. Elle souffre en silence, ajoutant des jeûnes fréquents pour la conversion de Paolo di Fernando, son mari. Elle est si douce que ses voisins la surnomment « la femme sans rancune ». Enceinte, elle donne naissance à deux jumeaux. Paolo finit alors par s'amadouer et le ménage connaît un temps de bonheur.

Or un soir d'hiver 1416, Paolo tombe dans une embuscade. Quand Rita arrive, il est déjà mort, mais un témoin atteste qu'il s'est tourné vers Dieu. Les jumeaux, eux, ne rêvent que de venger leur père. Rita redouble de prière, demandant même au Seigneur qu'ils meurent en pardonnant plutôt que de vivre dans la vengeance. Quelques mois après, ses fils sont emportés par une épidémie de peste, non sans avoir demandé pardon à leur mère.

Devenue veuve, Rita va pouvoir réaliser sa vocation, non sans mal ! Elle frappe à la porte des Augustines de Cascia, mais l'abbesse lui refuse l'entrée, l'ordre interdisant l'accueil des veuves. Rita insiste et finalement est admise, à condition de parvenir d'abord à réconcilier les deux clans, celui de son mari et celui de son assassin. Elle y parvient, contre toute attente ! Elle restera quarante ans religieuse, se dévouant au service des pauvres.

Un Vendredi saint, après un carême prêché par un Franciscain, elle demande à être configurée au Christ. Elle recevra, sur le front, dans une extase, un des stigmates de la Passion qui ne la quittera plus, sauf durant le pèlerinage du Jubilé à Rome pour rendre grâce de la cessation des guerres dans le pays. Ses dernières années, elle les passe en recluse, ne recevant plus que l'Eucharistie pour toute nourriture.

À sa mort, vraisemblablement en 1447, le peuple de Cascia la proclame sainte, bien avant l'Église officielle. Elle sera béatifiée en 1627 ou 1628 par le pape Urbain VIII et canonisée en 1900 par le pape Léon XIII. Son corps, intact, repose dans la basilique de Cascia et attire des pèlerins du monde entier, venus implorer son intercession.

Demandons-lui aujourd'hui qu'elle nous communique sa capacité à pardonner, sa douceur évangélique et, dans la contemplation du Christ, la force d'un amour invincible, pour Dieu et pour nos frères. Avec elle, soyons sûrs qu'il n'y a pas de cause désespérée pour celui qui croit, et plus encore pour celui qui aime en Dieu, car à Dieu, rien n'est impossible !

©Evangelizo.org

Ernani Costantini  (1922–2007). Saint Rita of Cascia Polyptych, 1982, 260 x 220, Santa Rita Church, Venice Mestre


Prière à Sainte Rita de Cascia

O sainte Rita, sainte de l'impossible et avocate des causes désespérées, sous le poids de l'épreuve, j'ai recours à toi. Libère mon pauvre cœur des angoisses qui l'oppressent et rends la paix à mon esprit accablé. Toi que Dieu a choisi d'établir comme avocate des causes désespérées, obtiens-moi cette grâce que je sollicite (la formuler ici). Serais-je le seul (la seule) à ne pas éprouver l'efficacité de ta puissante intercession ? Si mes péchés constituent un obstacle à l'accomplissement de mes vœux les plus chers, obtiens-moi la grande grâce d'un sincère repentir et du pardon, moyennant une bonne confession. En tout cas, ne permets pas que je continue ainsi à vivre dans une si grande affliction. Aie pitié de moi !

O Seigneur, vois l'espérance que j'ai en Toi ! Écoute ta bienheureuse Rita qui intercède pour nous autres, les affligés humainement sans espoir. Exauce-la encore une fois en nous manifestant ta miséricorde. Amen.©Evangelizo.org 2001-2016

SOURCE : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20160522&id=4259&fd=0




Vie
de Sainte Rita de Cascia

La Sainte
des cas impossibles et désespérés

 Par Mgr Louis DE MARCHI

 Traduit de l'italien

par Mme Mathilde ROSSI

 Officier de l'Instruction Publique

 ÉDITIONS PUBLIROC — MARSEILLE

(Ouvrir le lien ci-dessus « Ste Rita de Cascia » pour avoir sa biographie très détaillée).

Ci-dessous un extrait pris dans cette longue biographie et concernant son culte :

CHAPITRE XXI

 LE CULTE DE SAINTE RITA

Nous avons déjà vu comment Rita fut en odeur de sainteté, spécialement dans les dernières années de sa vie.

Retirée du monde comme ses compagnes, elle devait encore s'isoler de celles-ci, à cause de l'horrible plaie qu'elle portait au front, marquée du sceau de son Dieu Crucifié, son unique Amour, son unique espérance.

Mais le peuple Chrétien, plus qu'à l'infection de la plaie, faisait attention au suave parfum de sa vertu, et quand sa belle âme, purifiée et élevée par la douleur, fut dans les splendeurs Divines; quand son corps, martyrisé et déformé par la souffrance et la longue maladie, apparut rajeuni; quand l'horrible plaie du front se changea en un ardent rubis; quand, au lieu de l'odeur cadavérique, son corps inanimé répandit un parfum de paradis, aucune force humaine ne put retenir le torrent de fidèles accouru pour la vénérer.

Sainte Rita, par un privilège singulier, ne fut jamais ensevelie, et jusqu'à présent ne s'est pas effectuée pour elle la sentence qui frappe tous les fils d'Adam : Tu es poussière et tu retourneras en poussière.

Nous avons dit plus haut que la dépouille de Rita fut placée dans une bière de cyprès et déposée sous l'autel de l'oratoire du Monastère; cette bière, peu d'années après, brûla, et, s'il faut l'en croire, par une chandelle allumée qui tomba dessus.

Cependant, la dépouille de la Sainte resta prodigieusement intacte. Il lui fut alors préparé un nouveau cercueil plus convenable, dont Corrado Ricci donne la description ci-après :

Le sarcophage est en bois de peuplier recouvert de noyer. Il fut confectionné par un menuisier de Cascia, Cesco Barbari, dévot de la sainte, et qui par son intercession avait été guéri d'une maladie grave. Les peintures sont attribuées à Antoine de Norcia.

On voit, de profil, les figures de la Madeleine, Le Christ mort et de Rita en costume de Religieuse Augustine, avec la plaie au front et l'épine sur la main droite relevée.

Sur le couvercle, il y a, à nouveau, la figure de Rita, mais non pas en entier, comme dans beaucoup de tombeaux en marbre du temps, et le corps repose sur un coussin d'étoffe fleurie, comme l'on voit parfois pour les funérailles avec, à côté, une longue inscription en vers se rapportant à sa vie, à sa plaie et à sa mort.

Les mains sont jointes et reposent sur son sein, les pieds sont nus et sur le front rayonne la plaie comme une gemme enchâssée.

Dans la bière est peinte une figurine (nue dans le haut) pour exprimer, selon l'iconographie ancienne, l'âme de Rita montant au Ciel sur un voile blanc tenu par deux anges.

Rita fut donc Canonisée par le peuple avant de recevoir cet honneur de l'Église.

L'Évêque de Spoleto, suivant l'usage d'alors, remontant aux temps apostoliques et qui dura plus ou moins jusqu'au Pape Urbain VIII, permit que l'on rendit à Rita un culte public et privé, et la dévotion à la sainte des impossibles ne tarda pas à se répandre et à prendre de grandioses proportions.

Dieu même prit soin de ratifier ce culte par les merveilleux miracles qu'il opéra à l'intercession de la sainte.

Nous en indiquerons quelques-uns.

Nous avons dit plus haut que le corps de Rita ne fut jamais enseveli et que, jusqu'à présent, il n'a pas connu la corruption.

Il faut noter encore qu'il ne s'est pas momifié et qu'il n'a pas noirci comme celui des autres saints, mais il est comme le corps d'une personne venant à peine de mourir. Au contraire, après la mort disparut l'aspect souffrant et cadavérique qu'il avait dans les derniers temps de la maladie.

A la reconnaissance du corps, faite à l'occasion de la Béatification, c'est-à-dire environ deux cents ans après la mort, les délégués délivrèrent la déclaration suivante que nous donnons traduite du latin :
" Dans la bière il y a le corps de la servante du Seigneur précitée, vêtue de l'habit monacal de l'Ordre de Saint-Augustin, lequel paraît aussi intact que si ladite servante de Dieu fût morte récemment.
Nous voyons parfaitement la chair blanche, en aucune partie corrompue, et il y a le front, les yeux avec les paupières, le nez, la bouche, le menton et toute la face aussi bien disposée et entière comme une personne morte ce même jour.
On voit également les mains de ladite servante de Dieu blanches et intactes, et l'on peut parfaitement compter les doigts avec les ongles, et semblables à ceux des personnes à peine mortes. De même pour les pieds. »
Or, un cadavre qui pendant des siècles se conserve à l'abri de la corruption, bien qu'on n'en ait pas retiré les viscères et sans qu'il ait été embaumé, est une chose que la science, malgré tous les progrès dont elle peut se vanter, n'a pu, jusqu'à maintenant, expliquer.
Et de même, elle ne pourra expliquer comment la plaie du front ait pu se cicatriser instantanément, immédiatement après la mort, tandis que, naturellement, il devait en advenir le contraire.
Et de même encore, le parfum suave qui, de temps en temps, s'exhale de la dépouille Bénie, inanimée, ne provient certainement pas d'une cause naturelle, comme des personnes sérieuses et dignes de la plus grande estime ont pu le constater à diverses reprises au cours des siècles, et ont affirmé que le fait ne provenait d'aucune mystification.
Mais le fait le plus merveilleux du corps de sainte Rita, c'est que, de temps en temps, il se meut de diverses manières.
Les actes authentiques de la Béatification et de la Canonisation l'attestent, d'après les témoignages répétés et sérieux depuis l'année 1626 jusqu'en 1893, sans compter ceux plus récents, recueillis pour sa Canonisation, faite par Léon XIII en 1900.
Les témoins dignes de foi jurent d'avoir vu la sainte ouvrir les yeux, tourner la tête vers le peuple, se soulever jusqu'au couvercle du cercueil se mouvant avec tout le corps, remuant également les mains et les pieds.
Ces mouvements furent observés spécialement pendant les visites faites par les Évêques et les supérieurs de l'Ordre; quelquefois pendant l'élévation de la Messe, ou pendant les calamités publiques.
Il est à noter, parmi les autres faits, que la Sainte ouvrit les yeux le 16 juillet 1628 pour apaiser un tumulte pendant que Cascia et Rome célébraient la Fête de sa Béatification. Le procès régulier de ce fait est conservé dans les archives de l'archevêché de Spoleto.
Les faits exposés ci-dessus sont un miracle continuel par lequel Dieu se complaît à glorifier sa fidèle servante
La Religion Catholique n'a certainement pas besoin de ces faits inexplicables à la science pour démontrer son origine Divine; ce sont des attestations humaines, mais, pour les nier, il faudrait anéantir l'histoire, laquelle narre les faits humainement certifiés et ne les discute pas.

Mais comme pour les narrer il faut des preuves certaines, _ et dans notre cas ces preuves existent, _ ainsi, pour nier il ne suffit pas de dire : ce sont des choses impossibles ! Parce que, justement, puisque cela est, c'est possible; sinon aux hommes, à Dieu. Nous voulons des preuves physiques, certes, et non de subtils sophismes.

Mais continuons notre récit, parce que celui qui s'est mis en tête de ne pas croire à ce qui ne lui plaît pas finit par douter même de sa propre existence, et la raison humaine arrive à un point tel qu'elle rejette orgueilleusement la lumière de la révélation Divine.

Les grâces accordées par Dieu par l'intercession de sainte Rita sont innombrables et on peut dire continuelles. Nous en rapporterons une seule, accordée en 1450 et narrée par les Bollandistes.

Un enfant de onze ans était mort à Cascia : il s'appelait Biagio et était fils d'Antoine Massei.

La mère de l'enfant le prit dans ses bras, le porta devant la Bienheureuse Rita, et l'enfant ressuscita.
Ainsi Dieu glorifiait sa fidèle servante.

L'Église, après de minutieuses recherches et l'examen attentif des faits miraculeux, approuva solennellement, selon la règle prescrite par le Pape Urbain VIII, le culte que l'on rendait déjà à la sainte et accorda la messe propre en son honneur.

Sa vie fut narrée, à différentes reprises, par des auteurs italiens, espagnols et belges, et sa dévotion se répandit en très peu de temps dans l'Ancien et le Nouveau Monde.




Complément biographie et Prières.

> > > Sainte Rita de Cascia

Sainte Rita







o    Liens

S.O.S. à Sainte Rita

Sainte Rita, au secours !... Je n'en puis plus !... Accablé sous le poids de la douleur, j'ai élevé ma voix vers le Ciel, j'en ai imploré le secours, mais en vain ; le Ciel n'a pas répondu à mon appel, Il est resté muet, et j'ai l'impression d'avoir été abandonné à mon triste sort. C'est peut-être à cause de mes péchés qui me rendent indigne des faveurs divines.

Pourtant j'ai un grand besoin, un besoin absolu de la grâce que je sollicite.

Alors, chère Sainte Rita, c'est à Vous que j'ai recours… N'êtes-vous pas « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » ?

Oh, prenez à cœur ma cause, je Vous en conjure !... Écartez par votre puissante intervention, les obstacles qui m'empêchent de mériter cette faveur : obtenez-moi de la Divine Miséricorde un sincère repentir et le pardon de mes péchés. Et puis, patronnez ma cause comme Vous savez le faire, en l'appuyant sur vos mérites.

Non, Vous ne permettrez pas que je sois la seule créature malheureuse à ne pas avoir été exaucée par Vous. Je ne veux pas, je ne peux pas le croire. Vous m'obtiendrez cette grâce qui me tient tant à cœur en ce moment et qui m'est si nécessaire. Je le crois, je veux le croire avec toute la force de ma foi, tout en me soumettant, cependant, à la Sainte Volonté Divine.

Et, dès à présent, avec tout l'élan de mon cœur reconnaissant, je Vous promets de vivre désormais une vie de vrai chrétien pour mériter toujours votre efficace protection, et de faire connaître à tous que Vous vous montrez et que vous êtes vraiment « La Sainte des cas impossibles, l'Avocate des causes désespérées, le Refuge de la dernière heure » !

Ainsi soit-il !




Prière de remerciement
C'est le cœur profondément ému et troublé qu'aujourd'hui je viens à Vous, ô glorieuse et puissante Sainte Rita.

A l'heure du danger, au moment où mon bonheur et celui de ceux qui me sont chers était menacé, je Vous ai imploré, l'âme affligée et remplie d'appréhension… Je Vous ai suppliée, Vous que tous appellent la Sainte de l'impossible, l'Avocate des cas désespérés, le Refuge de la dernière heure !... Ma confiance en Vous ne fut pas déçue.

Je retourne à vous maintenant, non plus les larmes de la souffrance aux yeux, mais la joie et la sérénité au cœur, Vous offrir ma reconnaissance infinie.

Cette joie, cette sérénité, c'est à Vous que je la dois, chère Sainte, à Vous qui êtes intervenue en ma faveur auprès de Dieu, malgré mon indignité, et m'avez obtenu la grâce que je désirais.

Je voudrais mieux Vous exprimer le profond sentiment de reconnaissance dont mon cœur est rempli, ô Sainte Thaumaturge, ô consolatrice des affligés, mais le trouble même provoqué par le bonheur d'avoir obtenu cette grâce paralyse mes expressions, et je ne sais plus que murmurer : Merci… merci… merci… Sainte Rita !...

Alors, pour Vous démontrer d'une façon plus réelle ma reconnaissance infinie, je Vous promets de diffuser avec un zèle de plus en plus grand la connaissance de votre culte, de Vous faire aimer par ceux qui Vous ignorent encore, et n'ont pas comme moi le bonheur d'avoir expérimenté votre bienfaisance infinie.

Je Vous promets d'aider, autant que mes possibilités me le permettent, à l'entretien de votre culte, et d'assister autant que possible aux offices célébrés en votre honneur.

Pour me rendre toujours plus digne de l'aide du Ciel et de votre sainte protection, je prends la résolution, à partir d'aujourd'hui, d'accomplir avec une plus grande conscience et ferveur mes devoirs chrétiens.

O chère Sainte Rita, je Vous confie le soin de présenter à Dieu ces sincères résolutions, et de le remercier pour moi de la grâce généreusement accordée.

Veuillez enfin ne jamais m'abandonner, et continuez à me garder votre sainte et active protection afin qu'après en avoir profité sur cette terre, je puisse un jour Vous retrouver au Ciel et Vous dire mieux toute ma reconnaissance.
Ainsi soit-il.

Oraison Liturgique de l'Office de Sainte Rita de Cascia

Prions : « O Dieu, qui avez daigné conférer à Sainte Rita une si grande grâce qu'elle ait aimé ses ennemis, et porté dans son cœur et à son front les signes de votre charité et de votre Passion ; accordez-nous, nous vous en prions, par son intercession et ses mérites, d'épargner comme elle nos ennemis et de contempler les douleurs de votre Passion ; en sorte que nous obtenions les récompenses promises aux doux et aux affligés, vous qui vivez et régnez, avec Dieu le Père, dans l'unité du Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il ! »

Source : Mgr Léon Cristiani, Sainte Rita de Cascia, Apostolat de la Presse, Société Saint-Paul, Paris, 1956.

SOURCE : http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/mai/sainte-rita-marguerita-de-cascia-religieuse-1457-fete-le-22-mai.html

Sainte Rita, peinture murale, chapelle de Pont-du-Fossé, commune de Saint-Jean-Saint-Nicolas (Hautes-Alpes).


AUDIENCE DE JEAN PAUL II 
AUX PARTICIPANTS AU PÈLERINAGE JUBILAIRE 
DES FIDÈLES DE SAINTE RITA DE CASCIA 
ET DES CHEVALIERS DU TRAVAIL

 Samedi 20 mai 2000

 

Très chers frères et soeurs,

1. Je suis heureux de vous souhaiter une cordiale bienvenue et de vous manifester ma joie pour l'événement singulier qui nous a rassemblés ici. Vous êtes venus nombreux pour accomplir votre pèlerinage à Rome et franchir la Porte Sainte du grand Jubilé. Je salue le Cardinal Sodano, Secrétaire d'Etat. Je salue Mgr Riccardo Fontana, Archevêque de Spolète-Norcia, et je le remercie des paroles et des voeux qu'il m'a adressés en votre nom. Je salue le Cardinal Opilio Rossi, le Patriarche arménien, tous les évêques ici présents. Je salue les Pères généraux, les religieuses, les moniales de l'Ordre de Saint-Augustin, ainsi que les représentants des Autorités de chaque ordre. Votre présence me remet en mémoire la visite que j'ai eu l'occasion d'effectuer il y a vingt ans dans la Commune de Cascia, pour rencontrer les populations frappées par le tremblement de terre en 1979.

Parmi nous se trouve aujourd'hui un pèlerin illustre qui, du ciel, s'unit à notre prière. Il s'agit de sainte Rita de Cascia,  dont  la  dépouille  mortelle, transportée à Rome par la Police italienne, accompagne la foule de fidèles qui l'invoquent avec une familiarité affectueuse et qui lui présentent avec confiance les questions et les angoisses qui pèsent sur leur coeur.

Aujourd'hui, le sanctuaire de Cascia s'est comme transféré sur la place Saint-Pierre. Et vous, chers pèlerins, vous êtes venus la vénérer de toutes les parties du monde. Avec elle, vous désirez renouveler au Pape, comme elle le fit lorsqu'elle était en vie, les sentiments les plus profonds de fidélité et de communion.

La dépouille mortelle de sainte Rita, que nous vénérons aujourd'hui, constitue un témoignage significatif de l'oeuvre que le Seigneur accomplit dans l'histoire, lorsqu'il trouve des coeurs humbles et disponibles à son amour. Nous voyons le corps menue d'une femme de petite taille mais grande dans la sainteté, qui vécut dans l'humilité et qui est à présent célèbre dans le monde entier pour son existence chrétienne héroïque d'épouse, de mère, de veuve et de moniale. Profondément enracinée dans l'amour du Christ, Rita trouva dans sa foi inébranlable la force pour être en chaque circonstance une femme de paix.

Dans son exemple de total abandon à Dieu, dans sa transparente simplicité et dans son inébranlable adhésion à l'Evangile il nous est possible, à nous aussi, de trouver les indications opportunes pour être des chrétiens authentiques en cette aube du troisième millénaire.

2. Mais quel est le message que cette sainte nous transmet? Il s'agit d'un message qui transparaît de sa vie:  l'humilité et l'obéissance ont été la voie sur laquelle Rita a marché vers une assimilation toujours plus parfaite au Crucifié. Les stigmates qui brillent sur son front sont la preuve de l'authenticité de sa maturité chrétienne. Sur la Croix avec Jésus elle a, d'une certaine façon, obtenu le diplôme de cet amour, qu'elle avait déjà connu et exprimé de façon héroïque entre les murs de sa maison et en participant à l'histoire de sa ville.

Suivant la spiritualité de saint Augustin, elle devint une disciple du Crucifié et "experte pour souffrir", elle apprit à comprendre les peines du coeur humain. Rita devint ainsi l'avocate des pauvres et de ceux qui n'ont rien, obtenant pour ceux qui l'ont invoquée dans les situations les plus disparates d'innombrables grâces de consolation et de réconfort.

Rita de Cascia fut la première femme à être canonisée lors du grand Jubilé du début du XXème siècle, le 24 mai 1900. En décrétant sa Sainteté, mon prédécesseur Léon XIII observa qu'elle plut tant au Christ qu'il voulut la marquer du sceau de sa charité et de sa passion. Un tel privilège lui fut accordé en raison de son humilité singulière, de son détachement intérieur des passions terrestres et de l'admirable esprit de pénitence qui accompagnèrent chaque moment de sa vie (cf. Lett. apos. Umbria gloriosa sanctorum parens, Acta Leonis XX, pp. 152-53).

3. J'ai plaisir aujourd'hui, cent ans après sa canonisation, à la reproposer comme signe d'espérance en particulier aux familles. Chères familles chrétiennes, en imitant son exemple, sachez vous aussi trouver dans l'adhésion au Christ la force de porter à terme votre mission au service de la civilisation de l'amour!

Si nous demandons à sainte Rita quel est le secret de cette extraordinaire oeuvre de renouveau social et spirituel, elle nous répond:  la fidélité à l'amour crucifié. Rita, avec le Christ et comme le Christ, parvient à la Croix toujours et uniquement par amour. Alors, comme elle, nous tournons notre regard et notre coeur vers Jésus mort et ressuscité pour notre salut. C'est lui, notre Rédempteur, qui rend possible, comme il le fit pour cette chère sainte, la mission d'unité et de fidélité qui est propre à la famille, même dans les moments de crise et de difficultés. C'est encore lui qui rend concret l'engagement des chrétiens dans l'édification de la paix, en les aidant à surmonter les conflits et les tensions, malheureusement si fréquents dans la vie quotidienne.

4. La sainte de Cascia appartient au grand groupe des femmes chrétiennes qui "ont eu une influence significative sur  la  vie  de  l'Eglise,  ainsi que sur celle de la société" (Mulieris dignitatem, n. 27). Rita a bien interprété le "génie féminin":  elle l'a vécu intensément, tant dans sa maternité physique que spirituelle.

J'ai rappelé, à l'occasion du sixième centenaire de sa naissance, que sa leçon "se concentre sur ces éléments typiques de spiritualité: l'offre du pardon et l'acceptation de la souffrance, non pas en raison d'une forme de résignation passive [...], mais en vertu de cet amour envers le Christ qui, précisément lors de l'épisode du couronnement, a subi, en même temps que d'autres humiliations, une atroce parodie de sa royauté" (Insegnamenti, V/1 [1982], 874).

Très chers frères et soeurs, la dévotion à sainte Rita dans le monde est symbolisée par la rose. Il faut espérer que la vie de tous ses fidèles soit également comme la rose cueillie dans le jardin de Roccaporena au cours de l'hiver qui précéda la mort de la sainte. C'est-à-dire qu'il s'agisse d'une vie soutenue par l'amour passionné pour le Seigneur Jésus; une existence capable de répondre à la souffrance et aux épines par le pardon et le don total de soi, pour diffuser partout le bon parfum du Christ (cf. 2 Co 2, 15), à travers l'annonce cohérente et vécue de l'Evangile. Chers fidèles et pèlerins, Rita redonne sa rose à chacun de vous:  en la recevant spirituellement engagez-vous à vivre comme les témoins d'une espérance qui ne déçoit pas, et comme des missionnaires de la vie qui vainc la mort.

5. J'adresse à présent une pensée cordiale aux membres de la Fédération nationale italienne des Chevaliers du Travail, venus à Rome pour célébrer leur Jubilé. Je souhaite la bienvenue à chacun. Très chers amis, votre activité est placée au service de l'élévation économique et sociale des travailleurs. Je souhaite que, grâce à votre effort, vous puissiez constamment contribuer au bien commun, à la formation des jeunes qui s'insèrent dans le monde de la production, à l'élimination progressive des répartitions injustes, à la résolution du problème inquiétant du chômage.

Face aux changements rapides qui touchent la société moderne, soyez prêts à affronter les défis actuels de l'économie et de la globalisation, sans jamais perdre de vue les valeurs fondamentales de la dignité de l'homme, de la solidarité avec les plus faibles, de l'humanisation du labeur et de la socialité du travail.


6. Très chers frères et soeurs, j'invoque sur vous la protection de Marie, en ce mois qui lui est consacré de manière particulière. Que par son intercession, ainsi que par l'intercession de sainte Rita et saint Benoît, vous soient accordées toutes les grâces qui vous sont nécessaires ainsi qu'à vos proches. Je vous assure à cet effet de ma prière, alors que de tout coeur je vous bénis.

© Copyright - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2000/apr-jun/documents/hf_jp-ii_spe_20000520_santa-rita.html

Les trois miracles qui font de sainte Rita la patronne des causes désespérées

L’Église fête sainte Rita le 22 mai. Elle est invoquée dans le monde entier pour voler au secours des causes désespérées. Très connue aujourd’hui, il a pourtant fallu près de 500 ans et trois miracles pour qu’elle soit proclamée sainte.

Si Rita, la « sainte des causes désespérées et impossibles » possède une telle épithète, cela est en grande partie dû à la dévotion toute particulière qu’elle a eu toute sa vie auprès des lépreux… sans jamais contracter la maladie. Ainsi, dès sa mort en 1457, de nombreux fidèles l’ont vénérée afin d’obtenir une protection contre la peste. Connue pour avoir gardé l’espérance intacte toute sa vie malgré les nombreux malheurs qui s’abattaient sur elle, comme le décès de son mari, puis de ses deux fils, sainte Rita est rapidement apparue très populaire. Pourtant, elle n’a été béatifiée qu’au XVIIe siècle, puis proclamée sainte en 1900.

Un corps en « odeur de sainteté » et des guérisons miraculeuses

L’un des signes qui a contribué à sa canonisation est l’incroyable état de conservation dans lequel se trouve toujours son corps, qui repose à la basilique Sainte-Rita, à Cascia, dans le centre de l’Italie. C’est à cet endroit que les parents de la jeune Elizabeth Bergamini emmenèrent leur fille, atteinte de la maladie de la variole, et qui perdait peu à peu la vue. Quatre mois plus tard, elle retrouva miraculeusement la vue. À ce deuxième miracle, s’ajoute la guérison, là aussi miraculeuse, de Cosma Pellegrini, en 1887. Sur le point de mourir d’une maladie incurable, et alors que les médecins ne pouvaient plus rien faire pour lui, cet homme eut une vision de sainte Rita. Il retrouva sa force immédiatement.

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2020/05/21/les-trois-miracles-qui-font-de-sainte-rita-la-patronne-des-causes-desesperees/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr

Processione di Santa Rita da Cascia e i SS. Medici Cosma e Damiano la I° domenica di ottobre

Processione di Santa Rita da Cascia e i SS. Medici Cosma e Damiano la I° domenica di ottobre


Prière à sainte Rita de Cascia pour les causes désespérées

La rédaction d'Aleteia | 29 juin 2016

« Sous le poids de la douleur, j’ai recours à vous sainte Rita, si puissante auprès de Dieu, avec la certitude d’être exaucé. »

Immédiatement après sa mort, sainte Rita de Cascia était déjà vénérée par les fidèles qui demandaient à être protégés contre la peste, probablement parce qu’au cours de sa vie la sainte s’était dédiée au soin des lépreux, sans jamais attraper cette maladie. C’est l’une des raisons, peut-être la principale, qui lui a obtenu l’épithète de « sainte des causes désespérées et impossibles ». 

Sous le poids de la douleur, j’ai recours à vous sainte Rita, si puissante auprès de Dieu, avec la certitude d’être exaucé. Libérez mon pauvre cœur des angoisses qui l’oppressent et rendez la paix à mon esprit accablé.

Vous qui avez été établie par Dieu comme l’avocate des causes désespérées, obtenez-moi la grâce que je demande : [Demander la grâce que vous désirez].

Si mes péchés constituent un obstacle à l’accomplissement de mes prières, obtenez-moi de Dieu la grâce du repentir et le pardon dans le sacrement de la réconciliation.

Ne permettez pas que je répande plus longtemps des larmes d’amertume.

Ô Seigneur, récompensez mon espoir en Vous et je ferai partout connaître la grandeur de Votre miséricorde envers les affligés.

Ô Rita, épouse admirable du Crucifié qui vous fit don d’une des épines de sa couronne, aidez-moi à bien vivre et à bien mourir.

Amen

SOURCE : https://fr.aleteia.org/2016/06/29/priere-a-sainte-rita-de-cascia-pour-les-causes-desesperees/

Santa Rita de Casia / Ste. Ritte de Casia Physical description: 1849, 1 print : lithograph.


Saint Rita of Cascia

Also known as

Margarita of Cascia

Rita La Abogada de Imposibles

Saint of the Impossible

Memorial

22 May

Profile

Daughter of Antonio and Amata Lotti, a couple known as the Peacemakers of Jesus; they had Rita late in life. From her early youth, Rita visited the Augustinian nuns at CasciaItaly, and showed interest in a religious life. However, when she was twelve, her parents betrothed her to Paolo Mancini, an ill-tempered, abusive individual who worked as town watchman, and who was dragged into the political disputes of the Guelphs and Ghibellines. Disappointed but obedient, Rita married him when she was 18, and was the mother of twin sons. She put up with Paolo’s abuses for eighteen years before he was ambushed and stabbed to death. Her sons swore vengeance on the killers of their father, but through the prayers and interventions of Rita, they forgave the offenders.

Upon the deaths of her sons, Rita again felt the call to religious life. However, some of the sisters at the Augustinian monastery were relatives of her husband’s murderers, and she was denied entry for fear of causing dissension. Asking for the intervention of Saint John the BaptistSaint Augustine of Hippo, and Saint Nicholas of Tolentino, she managed to bring the warring factions together, not completely, but sufficiently that there was peace, and she was admitted to the monastery of Saint Mary Magdalen at age 36.

Rita lived 40 years in the convent, spending her time in prayer and charity, and working for peace in the region. She was devoted to the Passion, and in response to a prayer to suffer as Christ, she received a chronic head wound that appeared to have been caused by a crown of thorns, and which bled for 15 years.

Confined to her bed the last four years of her life, eating little more than the Eucharistteaching and directing the younger sisters. Near the end she had a visitor from her home town who asked if she’d like anything; Rita’s only request was a rose from her family’s estate. The visitor went to the home, but it being January, knew there was no hope of finding a flower; there, sprouted on an otherwise bare bush, was a single rose blossom.

Among the other areas, Rita is well-known as a patron of desperate, seemingly impossible causes and situations. This is because she has been involved in so many stages of life – wifemotherwidow, and nun, she buried her family, helped bring peace to her city, saw her dreams denied and fulfilled – and never lost her faith in God, or her desire to be with Him.

Born

1386 at Roccaparena, UmbriaItaly

Died

22 May 1457 at the Augustinian convent at CasciaItaly of tuberculosis

Beatified

1 October 1627 by Pope Urban VIII

Canonized

24 May 1900 by Pope Leo XIII

Patronage

abuse victims

against infertility

against loneliness

against sickness

against sterility

against wounds

bodily ills

desperate causes

difficult marriages

forgotten causes

impossible causes

lost causes

parenthood

sick people

sterile people

victims of physical spouse abuse

widows

wounded people

in Brazil

Cássia

Cataguases

Extrema

Guarda-Mor

Malacacheta

Medina

Miradouro

Nova Resende

Presidente OlegárioBrazil

Ritápolis

Santa Rita de Caldas

Santa Rita do Ibitipoca

Santa Rita de Jacutinga

Santa Rita de Minas

Santa Rita do Itueto

Santa Rita do Sapucaí

Sericita

Ubaí

Viçosa

 

CasciaItaly

DalayapPhilippines

Igbaras, Iloilo, Philippines

Prayers

Prayer to Saint Rita I

Prayer to Saint Rita II

Prayer to Saint Rita III

Hymn to Saint Rita

Novena to Saint Rita

Representation

nun holding a crown of thorns

nun holding roses

nun holding roses and figs

nun with a wound on her forehead

Additional Information

Little Drops of Water statuettes

Additional Information

Book of Saints, by Father Lawrence George Lovasik, S.V.D.

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Great Wives and Mothers, by Father Hugh Francis Blunt

Life of Heroic Humility and Obedience, by Pope John Paul II

New Catholic Dictionary

Pictorial Lives of the Saints

Roman Martyrology

Saint Rita – Advocate of the Impossible

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Life of Saint Rita of Cascia, O.S.A, by Father Richard Connolly, O.S.A., D.D.

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Life of Sister Saint Rita of Cascia, by Father José Sicardo

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Saint Rita – Wife, Mother, Widow and Religious, by an unknown Augustinian

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books

Devotions To Saint Rita: A Compendium Life of Saint Rita, Devotional Exercises, Novena And Triduum, Instructions On Novenas, etc.

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

Saint Rita: Saint of the Impossible: Prayers and Devotions to Saint

The Precious Pearl: The Story of Saint Rita of Cascia, by Michael Di Gregorio

other sites in english

1001 Patron Saints and Their Feast Days, Australian Catholic Truth Society

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“Saint Rita of Cascia“. CatholicSaints.Info. 30 March 2021. Web. 19 June 2021. <https://catholicsaints.info/saint-rita-of-cascia/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rita-of-cascia/

Pope John Paul II – A Life of Heroic Humility and Obedience

Dear Brothers and Sisters!

1. I am pleased to offer you a cordial welcome and to express to you my joy at the special event which has brought us together here. You have come in large numbers to make your pilgrimage to Rome and to pass through the Holy Door of the Great Jubilee. I greet Cardinal Sodano, Secretary of State. I greet dear Archbishop Riccardo Fontana of SpoletoNorcia and thank him for the words and good wishes he addressed to me on your behalf. I greet Cardinal Opilio Rossi, the Armenian Patriarch and all the Bishops present. I greet the Fathers General, the religious and nuns of the Order of Saint Augustine, as well as the authorities of every order and rank. Your presence reminds me of the visit I made 20 years ago to the town of Cascia to visit the people struck by the earthquake of 1979. Saint Rita knew the sufferings of the human heart Among us today is an illustrious pilgrim who joins us from heaven in our prayer. It is Saint Rita of Cascia, whose mortal remains, brought to Rome by the Italian Police, accompany the crowds of those who devotedly call upon her with affectionate familiarity and confidently bring to her the problems and anxieties that weigh upon their hearts. Today it is as if the shrine of Cascia had been moved to Saint Peter’s Square. And you have come to venerate her, dear pilgrims, from every part of the world. Together with her you intend to renew your deepest sentiments of fidelity and communion to the Pope, as she did in her lifetime. The mortal remains of Saint Rita, which we venerate here today, are a significant sign of what the Lord accomplishes in history when he finds humble hearts open to his love. Here we see the frail body of a woman who was small in stature but great in holiness, who lived in humility and is now known throughout the world for her heroic Christian life as a wife, mother, widow and nun. Deeply rooted in the love of Christ, Rita found in her faith unshakeable strength to be a woman of peace in every situation. In her example of total abandonment to God, in her transparent simplicity and in her unflinching fidelity to the Gospel, we too can find sound direction for being authentic Christian witnesses at the dawn of the third millennium.

2. But what is the message that this saint passes on to us? It is a message that flows from her life: humility and obedience were the path that Rita took to be ever more perfectly conformed to the Crucified One. The mark which shines on her forehead is the verification of her Christian maturity. On the Cross with Jesus, she is crowned in a certain way with the love that she knew and heroically expressed within her home and by her participation in the events of her town. Following the spirituality of Saint Augustine, she became a disciple of the Crucified One and an “expert in suffering”; she learned to understand the sorrows of the human heart. Rita thus became the advocate of the poor and the despairing, obtaining countless graces of consolation and comfort for those who called upon her in the most varied situations. Rita of Cascia was the first woman to be canonized in the Great Jubilee at the beginning of the 20th century24 May 1900. In decreeing her sainthood, my predecessor Leo XIII observed that she pleased Christ so much that he chose to imprint upon her the seal of his charity and his passion. This privilege was granted to her for her exceptional humility, her interior detachment from earthly desires and the admirable penitential spirit which accompanied her at every moment of her life.

3. Today, 100 years after her canonization, I am pleased to offer her again as a sign of hope, especially to families. Dear Christian families, by imitating her example, may you also know how to find in your fidelity to Christ the strength to fulfil your mission of service to the civilization of love! If we ask Saint Rita for the secret to this extraordinary work of social and spiritual renewal, she replies: fidelity to the Love that was crucified. Rita, with Christ and like Christ, goes to the Cross always and only through love. Like her, then, let us turn our eyes and hearts to Jesus, who died on the Cross and rose for our salvation. It is he, our Redeemer, who makes the family’s mission of unity and fidelity possible, as he did for this beloved saint, even in moments of crisis and difficulty. And it is he who gives concrete form to the Christian commitment to building peace by helping them to overcome the conflicts and tensions which unfortunately are so frequent in daily life. Live as witnesses to a hope that never disappoints

4. The saint of Cascia belongs to the great host of Christian women who “have had a signifiant impact on the life of the Church as well as of society”. Rita well interpreted the “feminine genius” by living it intensely in both physical and spiritual motherhood. On the sixth centenary of her birth I recalled that her lesson “is concentrated on these typical elements of spirituality: the offer of forgiveness and the acceptance of suffering, not through a form of passive resignation … but through the strength of that love for Christ who, precisely in the episode of his being crowned, suffered, along with other humiliations, an atrocious parody of his kingship”. Dear brothers and sisters, the worldwide devotion to St Rita is symbolized by the rose. It is to be hoped that the life of everyone devoted to her will be like the rose picked in the garden of Roccaporena the winter before the saint’s death. That is, let it be a life sustained by passionate love for the Lord Jesus; a life capable of responding to suffering and to thorns with forgiveness and the total gift of self, in order to spread everywhere the good odour of Christ (cf. 2 Cor 2:15) through a consistently lived proclamation of the Gospel. Dear devoted pilgrims, Rita offers her rose to each of you: in receiving it spiritually strive to live as witnesses to a hope that never disappoints and as missionaries of a life that conquers death.

5. I now extend my cordial greeting to the members of the Italian National Federation of the Knights of Labour, who have come to Rome to celebrate their Jubilee. I welcome you all. Dear friends, your activity seeks to improve the economic and social standing of workers. I hope that through your efforts you can always contribute to the common good, to the formation of young people who will have a place in the world of production, to the gradual elimination of unjust inequalities and to the solution of the worrying problem of unemployment. As you face the rapid changes affecting modern society, be ready to meet the current challenges of economics and globalization, without ever losing sight of the fundamental values of human dignity, solidarity with the weakest, the humanization of labour and the social nature of work.

6. Dear brothers and sisters, I invoke Mary’s protection on you in this month which is particularly dedicated to her. Through her intercession and through the intercession of Saint Rita and Saint Benedict, may you and your loved ones be granted all the graces you need. I assure you of my prayer for this, as I cordially bless you all.

– Address on the 100th anniversary of the canonization of Saint Rita of Cascia, by Pope John Paul II20 May 2000.

SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-john-paul-ii-a-life-of-heroic-humility-and-obedience/

Crocifisso dinanzi al quale, secondo una tradizione, santa Rita si ritrovò stimmatizzata


St. Rita of Cascia

Born at Rocca Porena in the Diocese of Spoleto, 1386; died at the Augustinian convent of Cascia, 1456.Feast, 22 May. Represented as holding roses, or roses and figs, and sometimes with a wound in her forehead.

According to the "Life" (Acta SS., May, V, 224) written at the time of her beatification by the Augustinian, Jacob Carelicci, from two older biographies, she was the daughter of parents advanced in years and distinguished for charity which merited them the surname of "Peacemakers of Jesus Christ". Rita's great desire was to become a nun, but, in obedience to the will of her parents, she, at the age of twelve,married a man extremely cruel and ill-tempered. For eighteen years she was a model wife and mother. When her husband was murdered she tried in vain to dissuade her twin sons from attempting to take revenge; she appealed to Heaven to prevent such a crime on their part, and they were taken away by death, reconciled to God. She applied for admission to the Augustinian convent at Cascia, but, being awidow, was refused. By continued entreaties, and, as is related, by Divine intervention, she gained admission, received the habit of the order and in due time her profession. As a religious she was an example for all, excelled in mortifications, and was widely known for the efficacy of her prayers.

Urban VIII, in 1637, permitted her Mass and Office. On account of the many miracles reported to have been wrought at her intercession she received in Spain the title of La Santa de los impossibiles. She wassolemnly canonized 24 May, 1900.

Mershman, Francis. "St. Rita of Cascia." The Catholic Encyclopedia. Vol. 13. New York: Robert Appleton Company, 1912.20 May 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/13064a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Rita Soffing. In memory of Jennie Russello.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. February 1, 1912. Remy Lafort, D.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/13064a.htm

Simulacro di S. Rita da Cascia venerato in Avellino


Saint Rita of Cascia: Advocate of the impossible

Her birth

Saint Rita of Cascia is universally called the ‘Saint of the Impossible’, because her intercession has been found effectual with God in most desperate and hopeless cases. Born in Rocca Porena in the diocese of Spoleto, Italy, about the year 1381, Rita came to her parents, already advanced in age, as the answer to many years of prayer. The piety and charity of her father and mother were so well known that they were called the ‘peace-makers’ of their little village.

On the day after Rita’s baptism, as she lay in her cradle, a swarm of pure white bees alighted on her face and went in and out of her slightly opened mouth, as if to take honey from her lips. Doubtless this was to typify the sweetness of word and manner which later was to win for God so many souls, and the comfort she was to diffuse throughout the world.

Example for virgins

Rita’s parents gave her a good home training. At an early age she felt drawn to God, and spent many hours in the parish church. She did not care for the pastimes and sports of youth, and was free from vanity and love of fine clothes. Rita’s obedience to her parents was remarkable. At a tender age Rita began to perform bodily penances, particularly fasting. She gave alms to the poor, for whom she always showed most loving compassion. When only ten years old, she felt drawn to retirement and to a cloistered life, but love for her aged parents prevented her from making known her desires.

With her parents’ permission Rita fitted up a small oratory where she prayed and meditated. In this solitude her love for Jesus Crucified and her compassion for his bitter sufferings daily became more ardent. But after a year her duty of assisting her parents forced her from her loved solitude.

The desire to join a community of Augustinian nuns at Cascia was daily growing in Rita’s mind. But, pious though they were, her parents were deeply grieved at the thought of this separation. Tearful pleadings and the weight of their parental authority prevailed; they even induced her to marry. Hitherto Rita had been a model of virginal purity, filial love, reverence and obedience. She had now to follow another path, to become a bright example of virtue to all who lived in the married state.

Model for mothers

The young man selected as Rita’s husband was passionate and quick-tempered, one well suited to try the patience and virtue of a saint. Just a few days after their marriage, he began to ill-treat her. It was only her love for the Crucified One that enabled her to bear this heavy cross. Sweetness of temper was the weapon she used to combat her husband’s cruelty. After many years, her virtue and long-suffering at length won her husband’s heart and brought unity and love into their home.

Gradually, to her great anxiety, Rita noticed that her two sons had inherited their father’s quarrelsome disposition. She spared neither vigilance, words, nor punishments to curb their self-willed dispositions. She performed penances for their welfare, and was unwearying in acts of charity towards her neighbour.

Pattern for widows

After eighteen years of married life, Rita’s husband was barbarously slain a short distance from their home. Grief filled Rita’s heart, particularly because of the uncertainty of his readiness to meet his Judge. But soon her trust in divine providence triumphed, and she bowed in resignation to God’s design. She generously pardoned the murderers of her husband and sought pardon for them from divine mercy.

To her consternation Rita discovered that her two sons, though young in years, were plotting vengeance against those who had murdered their father. In spite of all her advice and solicitude, the sorrowing mother could not touch her children’s vengeful hearts. In her grief, she turned to God and besought him either to change her children’s hearts or to take them from this world before they could accomplish the vengeance they were plotting.

Rita’s prayer was answered. Within a year both sons died, and, though touched by natural sorrow, she thanked God for taking them away from the dangers of sin and the risk of eternal damnation.

Rita’s life as a widow was short. During that time she spent herself in works of charity for her neighbour, in penances and in fasting. She lived in retirement and wore coarse mourning garments. Her former burning desire to enter the cloister now grew more vehement. She sought admission among the Augustinian nuns of Cascia, but was several times rejected. It was not their custom to receive widows.

Miraculous entry into the convent

One night, Saint John the Baptist, to whom Rita had been devoted from childhood, Saint Augustine and Saint Nicholas of Tolentino appeared to Rita. They conducted her to the convent of Cascia. Bolted gates and doors opened at their touch, and they left Rita in the chapel of the Augustinian nuns. What was the surprise of the Sisters the next morning on finding the oft-repulsed widow within their enclosure! Her miraculous entry being too evident to doubt God’s designs in her regard, they now accepted her unanimously.

The perfect religious

In her religious life, Rita excelled in the perfect observance of her Rule and the holy vows, in charity for God and her sisters, in profound humility and sacrificial labour. Love of our suffering Saviour urged Rita to perform heroic penances. She possessed the spirit of prayer and contemplation in a high degree. In her cell she devised a little mountain with a cross to remind her of our Saviour’s torments in his Passion. With tearful compassion she followed our Lord, in spirit, to Calvary and to death.

Miraculous wound

In 1443, when Rita attained her sixty-second year, God placed his seal upon her merits by a singular privilege. Once when the holy nun heard a sermon on the sufferings of our divine Saviour, compassion so filled her that she went to her cell to weep bitterly before the crucifix. She besought her Beloved, crowned with thorns, to let her share his torture. Thereupon one of the thorns from the crucifix detached itself and penetrated the left side of Rita’s forehead. She swooned from pain. This wound festered and emitted a foul odour, making it necessary for Rita to live apart from the community. It was humiliating but she bore it with joy until death and was happy in her solitude. When Rita wished to go to Rome to gain the jubilee indulgence, the wound healed almost instantly, and after her return reopened, proving its miraculous origin.

During the last five years of her life the saint was bedridden most of the time. Once an acquaintance asked if she wished anything. ‘Yes’, Rita answered, ‘go to the garden of my house, at Rocca Porena; pluck a rose there and bring it to me’. It was in the month of January during the rigours of winter. Amazed, the woman went and to her utter astonishment, found a full-blown red rose amidst the frozen bushes. She hastened to bring it to Rita, who joyfully took it as coming from the hands of her divine Spouse.

Another time Rita bade a woman bring her two figs from the same garden. Actually finding two ripe figs on a leafless tree, the woman plucked them with awe and pleasure and carried them to the sick nun. The religious and the people of the vicinity, on hearing of this second wonder praised God and conceived a great veneration for the dying saint.

Three days before Rita’s death, Our Lord, accompanied by the Blessed Virgin, appeared to her and promised her the joys of heaven. Rita died May 22, 1457, aged seventy-six years, forty-four of which had been spent in the religious life.

Miracles after death

Crowds hastened to venerate Rita’s body before its burial. The noxious wound in the forehead now shone like a brilliant jewel and exhaled a heavenly fragrance. A close relative of Rita’s confidently leaned over the holy body and at once recovered the use of her arms which had been paralysed for many years! Many other astounding miracles were wrought before the remains were entombed. Rita was solemnly beatified on July 16, 1628.

In late years devotion to Saint Rita has increased, and she has won for herself the title: Saint of the Impossible. Many instances are related of how the saint rendered aid in the last adversities. Conversions of hardened sinners and of those who had led dissolute lives are no less numerous than cures of bodily ills.

Canonisation of Saint Rita

The universal devotion to Saint Rita and the many wonders wrought through her intercession enkindled in the hearts of the thousands of devotees of the humble Augustinian nun the ardent desire to see her elevated to the honours of the altar. Great was their joy when on May 24, 1990 the Decree of Canonisation was published. Her feast is celebrated on May 22.

In conclusion, we quote these memorable words from the Decree: ‘St Rita of Cascia as maiden, wife, mother and nun was so pleasing and so beloved by Jesus Christ that he deigned to signalise her not only with the seal of his love, but especially with the seal of his Passion. Saint Rita merited this great privilege on account of her singular humility, her complete detachment and her admirable penance. However, the virtues which made Saint Rita particularly pleasing to God were her love for her neighbour and her devotion to Jesus Crucified.’

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-rita-of-cascia-advocate-of-the-impossible/


Corps de sainte Rita à Cascia


St. Rita of Cascia

After eighteen years of married life, St. Rita lost, by death, her husband and her two sons. Called afterwards to the religious state, she professed the Rule of St. Augustine at Cascia her native town, in central Italy. In a life-long and terrible malady her patience, cheerfulness, and union by prayer with almighty God, never failed her. Jesus imprinted on her brow the mark of a thorn from His crown. She died May 22, 1456, and both in life and after death has worked many miracles. This optional memorial is new to the USA liturgical calendar.

St. Rita of Cassia

Rita's childhood was one of happiness to her parents. To satisfy her desire of a life of union with God by prayer, her parents fitted up a little room in their home as an oratory, where she spent all her spare moments. At the age of twelve, however, she desired to consecrate herself to God in the religious state. Pious though her parents were, their tearful pleadings to postpone her noble purpose prevailed on Rita, and they gave her in marriage, at the age of eighteen, to an impulsive, irascible young man, who was well fitted to try the patience and virtue of the holy girl. Two sons were born to them, each inheriting their father's quarrelsome temperament. Rita continued her accustomed devotions, and her sanctity and prayers finally won her husband's heart so that he willingly consented that she continue her acts of devotion.

Eighteen years had elapsed since her marriage, when her husband was murdered by an old enemy; both of her sons died shortly after. Rita's former desire to consecrate herself to God again took possession of her. Three times she sought admittance among the Augustinian Nuns in Cascia, but her request was refused each time, and she returned to her home in Rocca Porrena. God Himself, however, supported her cause. One night as Rita was praying earnestly in her humble home she heard herself called by name, while someone knocked at the door. In a miraculous way she was conducted to the monastic enclosure, no entrance having been opened. Astonished at the miracle, the Nuns received Rita, and soon enrolled her among their number.

St. Rita's hidden, simple life in religion was distinguished by obedience and charity; she performed many extreme penances. After hearing a sermon on the Passion of Christ she returned to her cell; kneeling before her crucifix, she implored: "Let me, my Jesus share in Thy suffering, at least of one of Thy thorns". Her prayer was answered. Suddenly one of the thorns detached and fastened itself in her forehead so deeply that she could not remove it. The wound became worse, and gangrene set in. Because of the foul odor emanating from the wound, she was denied the companionship of the other Sisters, and this for fifteen years.

Miraculous power was soon recognized in Rita. When Pope Nicholas IV proclaimed a jubilee at Rome, Rita desired to attend. Permission was granted on condition that her wound would be healed. This came about only for the duration of the trip. Upon her return to the monastery the wound from the thorn reappeared, and remained until her death.

As St. Rita was dying, she requested a relative to bring her a rose from her old home at Rocca Porrena. Although it was not the season for roses, the relative went and found a rose in full bloom. For this reason roses are blessed in the Saint's honor.

After St. Rita's death, in 1457, her face became beautifully radiant, while the odor from her wound was as fragrant as that of the roses she loved so much. The sweet odor spread through the convent and into the church, where it has continued ever since. Her body has remained incorrupt to this day; the face is beautiful and well preserved.

When St. Rita died the lowly cell was aglow with heavenly light, while the great bell of the monastery rang of itself. A relative with a paralyzed arm, upon touching the sacred remains, was cured. A carpenter, who had known the Saint, offered to make the coffin. Immediately he recovered the use of his long stiffened hands.

As one of the solemn acts of his jubilee, Pope Leo XIII canonized St. Rita on the Feast of the Ascension, May 24, 1900.

— Excerpted from Heavenly Friends, Rosalie Marie Levy.

Patron: Abuse victims; against loneliness; against sterility; bodily ills; desperate causes; difficult marriages; forgotten causes; impossible causes; infertility; lost causes; parenthood; sick people; sickness; sterility; victims of physical spouse abuse; widows; wounds.

Symbols: Nun holding a crown of thorns; nun holding roses; nun holding roses and figs; nun with a wound on her forehead.

SOURCE : http://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2013-05-22

Imagen de Santa Rita de Cascia, en la Parroquia del mismo nombre en Ciudad de Panamá

Imatge de Santa Rita de Cascia, a la Parròquia de el mateix nom a Ciutat de Panamà



St. Rita of Cascia

St. Rita of Cascia, Saint of the Impossible, led a life of many trials. Yet, during that life she also achieved many significant triumphs. She is also known as the ‘Peacemaker of Jesus’ for her many good deeds. She was the only child born to Antonio and Amata Lotti in a tiny hamlet near Cascia, Italy. St. Rita Miracles began the day she was baptized when bees swarmed around her cradle. They peacefully flew in and out of her mouth and all around her without harming her or anyone in her family.

By the age of twelve she wished to enter a convent but her parents felt she would be better protected if she married. They arranged a marriage for her to Paelo Mancini, a town watchman. The marriage was blessed with twin sons. Unfortunately, Paelo was an immoral, quick tempered man and Rita suffered his abuse for eighteen years before he was ambushed and stabbed to death. Their teenage sons wished to seek revenge against their father’s death. Through her prayers and interventions her sons did not act upon their revenge. Both sons died of illness within a year.

Left alone, St. Rita de Cascia sought the religious life but the Augustinian nuns in the monastery of Saint Mary Magadalen refused to let her enter the convent. Because some of their members belonged to the rival family responsible for Paelo’s murder, they feared for the peace of the convent.

Most stories of St. Rita agree she was transported to the convent by night through the intervention of her patron saints, St. John the Baptist, St. Augustine of Hippo and St Nicholas of Tolentino. When the nuns found her inside the convent walls the next morning they accepted her.

Another story of Saint Rita is that she confronted those responsible for her husband’s death and implored them to turn to lives of peace. It is said, in the end, the two rivaling families even signed a document declaring their war against each other was over.

Rita of Cascia the widowed mother who suffered great physical abuse at the hands of her husband and mental anguish at the revengeful seekings of her sons, became Sister Rita at the age of thirty-six.

St. Rita lived forty years as a practicing nun of poverty and doing works of mercy, charity and peace. When she entered the convent she was given one habit. She wore that habit one habit the remainder of her life and was buried in it.

One day, as Saint Rita was kneeling in prayer before a replica of the Crucified Christ. She implored, “Oh my Jesus, let me share in Thy suffering at least by one of Thy thorns.” A single thorn from the crown surrounding Jesus’ head speared directly into Sister Rita’s forehead. This wound bled until the end of her life.

The final four years of her life Saint Rita de Cascia was confined to bed as an invalid totally dependant upon the charity of her sisters. She ate little more than the Eucharist and she taught the younger sisters. In her final days, she had one request, that a cousin would bring to her a single rose from her family’s estate. It was the middle of January and the cousin thought this to be impossible. But when the cousin went to Rita’s former home she found a single rose in blossom on an otherwise bare bush in the family garden.

Saint Rita met her Divine Savior on May 22, 1457. She was Beatified by Pope Urban VIII in 1627 and Canonized by Pope Leo IV on May 22, 1900.

Because of her many trials and sacrifices throughout her life Rita the Saint is known as Rita Patron Saint of Impossible Causes and desperate situations. She’s often entreated by those suffering the afflictions of abuse, sickness, desperate causes, difficult marriages, widows and wounded people, also those suffering from sterility and infertility.

There are many stories about her acts of charity and obedience. One Saint Rita Story is that the Convent Mother, wishing to test the obedience of Rita, instructed her to water a dead and withered plant from the convent garden every day for a year. Sister Rita obediently did as she was instructed, every day. At the end of a year, to the great astonishment of her superiors, that dead plant brought forth leaves and flowers and became the most beautiful of all the grape vines in the garden. Today, 500 hundred years later, that same vine remains bountiful and beautiful. Its leaves are dried and powdered and sent all over the world to people who are suffering. Many cures have been reported by the grape leaves. Its fruit is sent to the Pope and to other Dignitaries.

The year 1450 was declared a jubilee year by Pope Nicholas V. When St. Rita asked to accompany the other nuns to Rome so she might gain the indulgences of the jubilee, her superiors told her they would permit her to go when the wound on her head healed. It is said, Saint Rita asked Jesus to heal the wound on her head so she might go to Rome with her sisters. God heard her prayer. Her forehead was healed and she was granted permission to accompany her sisters to Rome. When she returned, the moment she set foot in the chapel at Cascia the wound reappeared and remained until her death.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/saint-rita-of-cascia/


Sanctuaire de Saint Rita, Roccaporena

Rita (Margarita) of Cascia, OSA Widow (RM)

Born in Roccaporena in the Apennines near Spoleto, Italy, in 1381; died at Cascia, Umbria, Italy, May 22, 1457; canonized in 1900. Rita was born to elderly parents and showed an early vocation for religious life. She wanted to enter an Augustinian convent, but she gave into her parents' wishes and married at the age of 12.


Her husband was a cruel and brutal man, well known in the neighborhood

Rita applied three times to the Augustinian convent at Cascia but was turned away because its rule permitted only virgins. But in 1413, as a result of her persistence and strong faith, an exception was made, and she took the habit. I much prefer the version of the story that I learned in my youth: When the convent repeatedly denied her entry into the convent, Rita continued to pray until one night her prayer was answered. Miraculously, she was transported into the convent at night despite the locked doors. When the sisters found her inside they decided that it must be God's will for Rita to be accepted.

Once professed Rita enforced hard austerities upon herself, becoming known for her penances and concern for others. She cared for the other nuns when they were ill and worked to return Christians who had neglected the faith back to observance.

In 1441, she heard a sermon by Saint James della Marca on the Crown of Thorns. Soon afterward, as she prayed, she became conscious of pain, as if a thorn had become embedded in her forehead. The location developed into an open wound, and it became so unattractive that she was separated from her sisters. The wound healed enough for her to attend a pilgrimage to Rome in 1450, but it reappeared after her return and remained with her until her death of tuberculosis, necessitating that she live in seclusion.

Several miracles were attributed to her after her death. In fact, her body is said to have remained incorrupt until recent times. The earliest biography of Saint Rita was not written until nearly 150 years after her death; thus, it should be recognized that the details of her story are not well attested (Attwater, Benedictines, Delaney, White).

In art, Saint Rita is depicted as an Augustinian nun praying before a crucifix, a thorn from the crown wounds her brow. She may also be shown receiving a crown of roses from the Virgin and a crown of thorns from the saints (Roeder). Rita's emblem in art is roses, which are blessed on her feast day (White).

She is patron of those in desperate situations (perhaps an allusion to her own life), of parenthood, and against infertility. In Spain Rita is known as "La Abogada de Imposibles", the patron saint of desperate cases, particularly matrimonial difficulties. An Italian poll showed that her popularity is greater than that of the Madonna (White). Rita is especially venerated in Cascia and Spoleto (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0522.shtml


Statue monumentale de Sainte Rita da Cascia, Santa Cruz, Brésil


Santa Rita da Cascia Vedova e religiosa

22 maggio - Memoria Facoltativa

Roccaporena, presso Cascia, Perugia, c. 1381 - Cascia, Perugia, 22 maggio 1447/1457

Santa Rita nacque a Roccaporena (Cascia) verso il 1380. Secondo la tradizione era figlia unica e fin dall’adolescenza desiderò consacrarsi a Dio ma, per le insistenze dei genitori, fu data in sposa ad un giovane di buona volontà ma di carattere violento. Dopo l’assassinio del marito e la morte dei due figli, ebbe molto a soffrire per l’odio dei parenti che, con fortezza cristiana, riuscì a riappacificare. Vedova e sola, in pace con tutti, fu accolta nel monastero agostiniano di santa Maria Maddalena in Cascia. Visse per quarant’anni anni nell’umiltà e nella carità, nella preghiera e nella penitenza. Negli ultimi quindici anni della sua vita, portò sulla fronte il segno della sua profonda unione con Gesù crocifisso. Morì il 22 maggio 1457. Invocata come taumaturga di grazie, il suo corpo si venera nel santuario di Cascia, meta di continui pellegrinaggi. Beatificata da Urbano VIII nel 1627, venne canonizzata il 24 maggio 1900 da Leone XIII. E’ invocata come santa del perdono e paciera di Cristo.

Patronato: Donne maritate infelicemente, Casi disperati

Etimologia: Rita = accorc. di Margherita

Martirologio Romano: Santa Rita, religiosa, che, sposata con un uomo violento, sopportò con pazienza i suoi maltrattamenti, riconciliandolo infine con Dio; in seguito, rimasta priva del marito e dei figli, entrò nel monastero dell’Ordine di Sant’Agostino a Cascia in Umbria, offrendo a tutti un sublime esempio di pazienza e di compunzione.

Fra le tante stranezze o fatti strepitosi che accompagnano la vita dei santi, prima e dopo la morte, ce n'è uno in particolare che riguarda santa Rita da Cascia, una delle sante più venerate in Italia e nel mondo cattolico, ed è che essa è stata beatificata ben 180 anni dopo la sua morte e addirittura proclamata santa a 453 anni dalla morte.

Quindi una santa che ha avuto un cammino ufficiale per la sua canonizzazione molto lento (si pensi che sant’Antonio di Padova fu proclamato santo un anno dopo la morte), ma nonostante ciò s. Rita è stata ed è una delle più venerate ed invocate figure della santità cattolica, per i prodigi operati e per la sua umanissima vicenda terrena.

Rita ha il titolo di “santa dei casi impossibili”, cioè di quei casi clinici o di vita, per cui non ci sono più speranze e che con la sua intercessione, tante volte miracolosamente si sono risolti.

Nacque intorno al 1381 a Roccaporena, un villaggio montano a 710 metri s. m. nel Comune di Cascia, in provincia di Perugia; i suoi genitori Antonio Lottius e Amata Ferri erano già in età matura quando si sposarono e solo dopo dodici anni di vane attese, nacque Rita, accolta come un dono della Provvidenza.

La vita di Rita fu intessuta di fatti prodigiosi, che la tradizione, più che le poche notizie certe che possediamo, ci hanno tramandato; ma come in tutte le leggende c’è alla base senz’altro un fondo di verità.

Si racconta quindi che la madre molto devota, ebbe la visione di un angelo che le annunciava la tardiva gravidanza, che avrebbero ricevuto una figlia e che avrebbero dovuto chiamarla Rita; in ciò c’è una similitudine con s. Giovanni Battista, anch’egli nato da genitori anziani e con il nome suggerito da una visione.

Poiché a Roccaporena mancava una chiesa con fonte battesimale, la piccola Rita venne battezzata nella chiesa di S. Maria della Plebe a Cascia e alla sua infanzia è legato un fatto prodigioso; dopo qualche mese, i genitori, presero a portare la neonata con loro durante il lavoro nei campi, riponendola in un cestello di vimini poco distante.

E un giorno mentre la piccola riposava all’ombra di un albero, mentre i genitori stavano un po’ più lontani, uno sciame di api le circondò la testa senza pungerla, anzi alcune di esse entrarono nella boccuccia aperta depositandovi del miele. Nel frattempo un contadino che si era ferito con la falce ad una mano, lasciò il lavoro per correre a Cascia per farsi medicare; passando davanti al cestello e visto la scena, prese a cacciare via le api e qui avvenne la seconda fase del prodigio, man mano che scuoteva le braccia per farle andare via, la ferita si rimarginò completamente. L’uomo gridò al miracolo e con lui tutti gli abitanti di Roccaporena, che seppero del prodigio.

Rita crebbe nell’ubbidienza ai genitori, i quali a loro volta inculcarono nella figlia tanto attesa, i più vivi sentimenti religiosi; visse un’infanzia e un’adolescenza nel tranquillo borgo di Roccaporena, dove la sua famiglia aveva una posizione comunque benestante e con un certo prestigio legale, perché a quanto sembra ai membri della casata Lottius, veniva attribuita la carica di ‘pacieri’ nelle controversie civili e penali del borgo.

Già dai primi anni dell’adolescenza Rita manifestò apertamente la sua vocazione ad una vita religiosa, infatti ogni volta che le era possibile, si ritirava nel piccolo oratorio, fatto costruire in casa con il consenso dei genitori, oppure correva al monastero di Santa Maria Maddalena nella vicina Cascia, dove forse era suora una sua parente.

Frequentava anche la chiesa di s. Agostino, scegliendo come suoi protettori i santi che lì si veneravano, oltre s. Agostino, s. Giovanni Battista e Nicola da Tolentino, canonizzato poi nel 1446. Aveva tredici anni quando i genitori, forse obbligati a farlo, la promisero in matrimonio a Fernando Mancini, un giovane del borgo, conosciuto per il suo carattere forte, impetuoso, perfino secondo alcuni studiosi, brutale e violento.

Rita non ne fu entusiasta, perché altre erano le sue aspirazioni, ma in quell’epoca il matrimonio non era tanto stabilito dalla scelta dei fidanzati, quando dagli interessi delle famiglie, pertanto ella dovette cedere alle insistenze dei genitori e andò sposa a quel giovane ufficiale che comandava la guarnigione di Collegiacone, del quale “fu vittima e moglie”, come fu poi detto.

Da lui sopportò con pazienza ogni maltrattamento, senza mai lamentarsi, chiedendogli con ubbidienza perfino il permesso di andare in chiesa. Con la nascita di due gemelli e la sua perseveranza di rispondere con la dolcezza alla violenza, riuscì a trasformare con il tempo il carattere del marito e renderlo più docile; fu un cambiamento che fece gioire tutta Roccaporena, che per anni ne aveva dovuto subire le angherie.

I figli Giangiacomo Antonio e Paolo Maria, crebbero educati da Rita Lottius secondo i principi che le erano stati inculcati dai suoi genitori, ma essi purtroppo assimilarono anche gli ideali e regole della comunità casciana, che fra l’altro riteneva legittima la vendetta.

E venne dopo qualche anno, in un periodo non precisato, che a Rita morirono i due anziani genitori e poi il marito fu ucciso in un’imboscata una sera mentre tornava a casa da Cascia; fu opera senz’altro di qualcuno che non gli aveva perdonato le precedenti violenze subite.

Ai figli ormai quindicenni, cercò di nascondere la morte violenta del padre, ma da quel drammatico giorno, visse con il timore della perdita anche dei figli, perché aveva saputo che gli uccisori del marito erano decisi ad eliminare gli appartenenti al cognome Mancini; nello stesso tempo i suoi cognati erano decisi a vendicare l’uccisione di Fernando Mancini e quindi anche i figli sarebbero stati coinvolti nella faida di vendette che ne sarebbe seguita.

Narra la leggenda che Rita per sottrarli a questa sorte, abbia pregato Cristo di non permettere che le anime dei suoi figli si perdessero, ma piuttosto di toglierli dal mondo, “Io te li dono. Fa' di loro secondo la tua volontà”. Comunque un anno dopo i due fratelli si ammalarono e morirono, fra il dolore cocente della madre.

A questo punto inserisco una riflessione personale, sono del Sud Italia e in alcune regioni, esistono realtà di malavita organizzata, ma in alcuni paesi anche faide familiari, proprio come al tempo di s. Rita, che periodicamente lasciano sul terreno morti di ambo le parti. Solo che oggi abbiamo sempre più spesso donne che nell’attività malavitosa, si sostituiscono agli uomini uccisi, imprigionati o fuggitivi; oppure ad istigare altri familiari o componenti delle bande a vendicarsi, quindi abbiamo donne di mafia, di camorra, di ‘ndrangheta, di faide familiari, ecc.

Al contrario di santa Rita che pur di spezzare l’incipiente faida creatasi, chiese a Dio di riprendersi i figli, purché non si macchiassero a loro volta della vendetta e dell’omicidio.

Santa Rita è un modello di donna adatto per i tempi duri. I suoi furono giorni di un secolo tragico per le lotte fratricide, le pestilenze, le carestie, con gli eserciti di ventura che invadevano di continuo l’Italia e anche se nella bella Valnerina questi eserciti non passarono, nondimeno la fame era presente.

Poi la violenza delle faide locali aggredì l’esistenza di Rita Lottius, distruggendo quello che si era costruito; ma lei non si abbatté, non passò il resto dei suoi giorni a piangere, ma ebbe il coraggio di lottare, per fermare la vendetta e scegliere la pace. Venne circondata subito di una buona fama, la gente di Roccaporena la cercava come popolare giudice di pace, in quel covo di vipere che erano i Comuni medioevali. Esempio fulgido di un ruolo determinante ed attivo della donna, nel campo sociale, della pace, della giustizia.

Ormai libera da vincoli familiari, si rivolse alle Suore Agostiniane del monastero di S. Maria Maddalena di Cascia per essere accolta fra loro; ma fu respinta per tre volte, nonostante le sue suppliche. I motivi non sono chiari, ma sembra che le Suore temessero di essere coinvolte nella faida tra famiglie del luogo e solo dopo una riappacificazione, avvenuta pubblicamente fra i fratelli del marito ed i suoi uccisori, essa venne accettata nel monastero.

Secondo la tradizione, l'ingresso avvenne per un fatto miracoloso: si narra che una notte, Rita, come al solito, si era recata a pregare sullo "Scoglio" (specie di sperone di montagna che s'innalza per un centinaio di metri al di sopra del villaggio di Roccaporena) e che qui ebbe la visione dei suoi tre santi protettori sopra citati, i quali la trasportarono a Cascia, introducendola nel monastero; era l'anno 1407. Quando le suore la videro in orazione nel loro coro, nonostante tutte le porte chiuse, convinte dal prodigio e dal suo sorriso, l’accolsero fra loro.

Quando avvenne ciò Rita era intorno ai trent’anni e benché fosse illetterata, fu ammessa fra le monache coriste, cioè quelle suore che sapendo leggere potevano recitare l’Ufficio divino, ma evidentemente per Rita fu fatta un’eccezione, sostituendo l’ufficio divino con altre orazioni.

La nuova suora s’inserì nella comunità conducendo una vita di esemplare santità, praticando carità e pietà e tante penitenze, che in breve suscitò l’ammirazione delle consorelle. Devotissima alla Passione di Cristo, desiderò di condividerne i dolori e questo costituì il tema principale delle sue meditazioni e preghiere.

Gesù l’esaudì e un giorno nel 1432, mentre era in contemplazione davanti al Crocifisso, sentì una spina della corona del Cristo conficcarsi nella fronte, producendole una profonda piaga, che poi divenne purulenta e putrescente, costringendola ad una continua segregazione.

La ferita scomparve soltanto in occasione di un suo pellegrinaggio a Roma, fatto per perorare la causa di canonizzazione di s. Nicola da Tolentino, sospesa dal secolo precedente; ciò le permise di circolare fra la gente.

Si era talmente immedesimata nella Croce, che visse nella sofferenza gli ultimi quindici anni, logorata dalle fatiche, dalle sofferenze, ma anche dai digiuni e dall’uso dei flagelli, che erano tanti e di varie specie; negli ultimi quattro anni si cibava così poco, che forse la Comunione eucaristica era il suo unico sostentamento e fu costretta a restare coricata sul suo giaciglio.

E in questa fase finale della sua vita avvenne un altro prodigio: essendo immobile a letto, ricevé la visita di una parente la quale, nel congedarsi, le chiese se desiderava qualcosa della sua casa di Roccaporena; Rita rispose che le sarebbe piaciuto avere una rosa dall'orto; la parente obiettò che si era in pieno inverno e quindi ciò non era possibile. Ma Rita insistè. Tornata a Roccaporena, la parente si recò nell'orticello e, in mezzo ad un rosaio, vide una bella rosa sbocciata. Stupita, la colse e la portò da Rita a Cascia la quale, ringraziando, la consegnò alle meravigliate consorelle.

Così la santa vedova, madre, suora, divenne la santa della ‘Spina’ e la santa della ‘Rosa’; nel giorno della sua festa questi fiori vengono benedetti e distribuiti ai fedeli.

Il 22 maggio 1447 (o 1457, come viene spesso ritenuto) Rita si spense, mentre le campane da sole suonavano a festa, annunciando la sua ‘nascita’ al cielo. Si narra che il giorno dei funerali, quando ormai si era sparsa la voce dei miracoli attorno al suo corpo, comparvero delle api nere, che si annidarono nelle mura del convento e ancora oggi sono lì: sono api che non hanno un alveare, non fanno miele e da cinque secoli si riproducono fra quelle mura.

Per singolare privilegio il suo corpo non fu mai sepolto, in qualche modo trattato secondo le tecniche di allora, fu deposto in una cassa di cipresso, poi andata persa in un successivo incendio, mentre il corpo miracolosamente ne uscì indenne e riposto in un artistico sarcofago ligneo, opera di Cesco Barbari, un falegname di Cascia, devoto risanato per intercessione della santa.

Sul sarcofago sono vari dipinti di Antonio da Norcia (1457), sul coperchio è dipinta la santa in abito agostiniano, stesa nel sonno della morte su un drappo stellato; il sarcofago è oggi conservato nella nuova basilica costruita nel 1937-1947; anche il corpo riposa incorrotto in un’urna trasparente, esposto alla venerazione degli innumerevoli fedeli, nella cappella della santa nella Basilica-Santuario di santa Rita a Cascia.

Accanto al cuscino è dipinta una lunga iscrizione metrica che accenna alla vita della “Gemma dell’Umbria”, al suo amore per la Croce e agli altri episodi della sua vita di monaca santa; l’epitaffio è in antico umbro ed è di grande interesse quindi per conoscere il profilo spirituale di santa Rita.

Bisogna dire che il corpo rimasto prodigiosamente incorrotto e a differenza di quello di altri santi, non si è incartapecorito, appare come una persona morta da poco e non presenta sulla fronte la famosa piaga della spina, che si rimarginò inspiegabilmente dopo la morte.

Tutto ciò è documentato dalle relazioni mediche effettuate durante il processo per la beatificazione, avvenuta nel 1627 con papa Urbano VIII; il culto proseguì ininterrotto per la santa chiamata “la Rosa di Roccaporena”; il 24 maggio 1900 papa Leone XIII la canonizzò solennemente.

Al suo nome vennero intitolate tante iniziative assistenziali, monasteri, chiese in tutto il mondo; è sorta anche una pia unione denominata “Opera di santa Rita” preposta al culto della santa, alla sua conoscenza, ai continui pellegrinaggi e fra le tante sue realizzazioni effettuate, la cappella della sua casa, la cappella del “Sacro Scoglio” dove pregava, il santuario di Roccaporena, l’Orfanotrofio, la Casa del Pellegrino.

Il cuore del culto comunque resta il Santuario ed il monastero di Cascia, che con Assisi, Norcia, Cortona, costituiscono le culle della grande santità umbra.

Autore:
Antonio Borrelli

Spunti bibliografici su Santa Rita Da Cascia a cura di LibreriadelSanto.it


Estátua de Santa Rita de Cássia - O maior monumento católico do mundo - Santa Cruz (RN) - panoramio

UDIENZA DI GIOVANNI PAOLO II 
AI PARTECIPANTI AI PELLEGRINAGGI GIUBILARI 
DEI DEVOTI DI SANTA RITA DA CASCIA 
E DEI CAVALIERI DEL LAVORO

Sabato, 20 maggio 2000

Carissimi Fratelli e Sorelle!

1. Sono lieto di porgervi un cordiale benvenuto e di manifestarvi la mia gioia per il singolare evento che ci ha qui raccolti. Siete giunti numerosi per compiere il vostro pellegrinaggio a Roma e varcare la Porta Santa del Grande Giubileo. Saluto il caro Monsignor Riccardo Fontana, Arcivescovo di Spoleto-Norcia, e lo ringrazio per le parole ed i voti augurali che a vostro nome mi ha rivolto. Saluto i Padri Generali, i Religiosi e le Monache dell'Ordine di sant'Agostino, come pure le Autorità presenti di ogni ordine e grado. Questa vostra presenza mi richiama alla memoria la sosta che ho avuto modo di compiere vent'anni fa nel Comune di Cascia, per visitare le popolazioni colpite dal sisma del 1979.

Tra di noi oggi vi è una pellegrina illustre che, dal cielo, si unisce alla nostra preghiera. E' santa Rita da Cascia, le cui spoglie mortali, trasportate a Roma dalla Polizia Italiana, accompagnano le schiere dei devoti che l'invocano con affettuosa familiarità ed a lei manifestano con fiducia i problemi e le angosce che pesano sul loro cuore.

Il santuario di Cascia oggi si è come trasferito in Piazza san Pietro. E a venerarla siete venuti voi, cari pellegrini, da ogni parte del mondo. Insieme con lei, voi intendete rinnovare al Vicario di Cristo, come ella fece, quand'era in vita, i sentimenti più profondi di fedeltà e di comunione.

I resti mortali di santa Rita, che quest'oggi qui veneriamo, costituiscono una testimonianza significativa dell'opera che il Signore compie nella storia, quando trova cuori umili e disponibili al suo amore. Noi vediamo il corpo esile di una donna piccola di statura ma grande nella santità, che visse nell'umiltà ed ora è nota nel mondo intero per la sua eroica esistenza cristiana di sposa, di madre, di vedova e di monaca. Radicata profondamente nell'amore di Cristo, Rita trovò nella sua fede incrollabile la forza per essere in ogni circostanza donna di pace.

Nel suo esempio di totale abbandono a Dio, nella sua trasparente semplicità e nella sua granitica adesione al Vangelo è possibile anche a noi trovare le indicazioni opportune per essere cristiani autentici in quest'alba del terzo millennio.

2. Ma qual è il messaggio che questa Santa ci trasmette? E' un messaggio che emerge dalla sua vita: umiltà ed obbedienza sono state la via sulla quale Rita ha camminato verso un'assimilazione sempre più perfetta al Crocifisso. La stigmata che brilla sulla sua fronte è l'autenticazione della sua maturità cristiana. Sulla Croce con Gesù, ella si è in certo modo laureata in quell'amore, che aveva già conosciuto ed espresso in modo eroico tra le mura di casa e nella partecipazione alle vicende della sua città.

Seguendo la spiritualità di sant'Agostino, si fece discepola del Crocifisso ed "esperta nel soffrire", imparò a capire le pene del cuore umano. Rita diventò così avvocata dei poveri e dei disperati, ottenendo per chi l'ha invocata nelle più diverse situazioni innumerevoli grazie di consolazione e di conforto.

Rita da Cascia fu la prima donna ad essere canonizzata nel Grande Giubileo dell'inizio del secolo ventesimo, il 24 maggio 1900. Nel decretarne la santità, il mio Predecessore Leone XIII osservò che ella piacque a Cristo, tanto che la volle insignire con il sigillo della sua carità e della sua passione. Un simile privilegio le fu accordato per la sua umiltà singolare, per l'interiore distacco dalle brame terrene e per l'ammirabile spirito penitenziale che accompagnarono ogni momento della sua vita (cfr Lett. ap. Umbria gloriosa sanctorum parens, Acta Leonis XX, pp. 152-153).

3. Mi piace quest'oggi, a cent'anni dalla sua canonizzazione, riproporla come segno di speranza specialmente alle famiglie. Care famiglie cristiane, imitando il suo esempio, sappiate anche voi trovare nell'adesione a Cristo la forza per portare a compimento la vostra missione al servizio della civiltà dell'amore!

Se chiediamo a santa Rita quale sia il segreto per questa straordinaria opera di rinnovamento sociale e spirituale, essa ci risponde: la fedeltà all'Amore crocifisso. Rita con Cristo e come Cristo giunge alla Croce sempre e solo per amore. Come lei, allora, volgiamo lo sguardo e il cuore a Gesù morto sulla croce e risorto per la nostra salvezza. E' lui, il nostro Redentore, che rende possibile, come fece per questa cara Santa, la missione di unità e di fedeltà che è propria della famiglia, anche nei momenti di crisi e di difficoltà. E' ancora lui che rende concreto l'impegno dei cristiani nel costruire la pace, aiutandoli a superare i conflitti e le tensioni, purtroppo così frequenti nella vita quotidiana.

4. La Santa di Cascia appartiene alla grande schiera delle donne cristiane che "hanno avuto significativa incidenza sulla vita della Chiesa, come anche su quella della società" (Lett. ap. Mulieris dignitatem, 27). Rita ha bene interpretato il "genio femminile": l'ha vissuto intensamente sia nella maternità fisica che in quella spirituale.

Ricordavo, nel sesto centenario della sua nascita, che la sua lezione "si concentra su questi elementi tipici di spiritualità: l'offerta del perdono e l'accettazione della sofferenza, non già per una forma di passiva rassegnazione […], ma per la forza di quell'amore verso Cristo che proprio nell'episodio della coronazione ha subìto, con le altre umiliazioni, un'atroce parodia della sua regalità" (Insegnamenti V/1 [1982], 874).

Carissimi Fratelli e Sorelle, nel mondo la devozione a santa Rita è simboleggiata dalla rosa. E' da sperare che anche la vita di tutti i suoi devoti sia come la rosa raccolta nel giardino di Roccaporena nell'inverno che precedette la morte della Santa. Sia, cioè, una vita sostenuta dall'amore appassionato per il Signore Gesù; un'esistenza capace di rispondere alla sofferenza e alle spine con il perdono e il dono totale di sé, per diffondere ovunque il buon profumo di Cristo (cfr 2 Cor 2, 15), mediante l'annuncio coerente e vissuto del Vangelo. A ciascuno di voi, cari devoti e pellegrini, Rita riconsegna la sua rosa: ricevendola spiritualmente, impegnatevi a vivere come testimoni di una speranza che non delude, e missionari della vita che vince la morte.

5. Rivolgo ora il mio pensiero cordiale ai soci della Federazione Nazionale Italiana dei Cavalieri del Lavoro, giunti a Roma per celebrare il loro Giubileo. A tutti do il mio benvenuto. Carissimi, la vostra attività è al servizio dell'elevazione economica e sociale dei lavoratori. Vi auguro che, grazie al vostro sforzo, possiate costantemente contribuire al bene comune, alla formazione dei giovani che si inseriscono nel mondo della produzione, alla progressiva eliminazione delle ingiuste sperequazioni, alla soluzione del preoccupante problema della disoccupazione.

Dinanzi ai rapidi cambiamenti, che investono la società moderna, siate pronti ad affrontare le sfide attuali dell'economia e della globalizzazione, senza perdere mai di vista i fondamentali valori della dignità dell'uomo, della solidarietà con i più deboli, della umanizzazione della fatica e della socialità del lavoro.

6. Carissimi Fratelli e Sorelle, invoco su di voi la protezione di Maria, in questo mese a Lei particolarmente dedicato. Per sua intercessione, per intercessione anche di santa Rita e san Benedetto siano concesse tutte le grazie necessarie a voi e ai vostri cari. Vi assicuro per questo la mia preghiera, mentre di cuore tutti vi benedico.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/2000/apr-jun/documents/hf_jp-ii_spe_20000520_santa-rita.html

Pedro Antonio Fresquís  (1749–1831). Saint Rita of Cascia (Santa Rita de Cascia), 24,8 x 16.5, Barnes Foundation  ,BF1013 -

RITA da Cascia, santa

di Lucetta Scaraffia - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 87 (2016)

RITA da Cascia, santa. – Non esistono prove documentarie per stabilire la data di nascita di Rita, da collocare comunque con ogni probabilità negli ultimi decenni del XIV secolo dal momento che la morte va fissata intorno alla metà del secolo successivo. Nemmeno si hanno notizie attendibili sulla sua famiglia, di cui si sa solo che era originaria di Roccaporena, un villaggio appartenente al Comune di Cascia.

L’attribuzione tradizionale dell’anno 1381 come anno di nascita si può spiegare con un evento importante nella storia della città. In quell’anno, infatti, una pace aveva messo fine alle lotte che avevano visto contrapporsi il Comune guelfo e i castelli ghibellini del territorio. A questa pacificazione contribuì probabilmente un certo Paolo Lotii, nome che la tradizione attribuiva al marito di Rita, caduto ucciso in queste lotte. La vita di Rita viene dunque ricostruita in uno stretto intreccio con questo clima politico, in modo da suggerire un importante ruolo di pacificazione svolto già in vita per chi era destinato a divenire dopo la morte simbolo di pacificazione del territorio casciano.

Con l’ingresso nel convento di S. Maria Maddalena Rita si inserì nella vita cittadina, diventando così segno di unificazione anche fra centro e periferia: composizione simbolica che nasconde tuttavia non poche difficoltà, come adombra la tradizione agiografica. Nella carenza di fonti documentarie, alcune scritte e alcune immagini che si trovano sul sarcofago di Rita (composto di due casse) consentono di intravedere tematiche importanti della relazione tra Rita e la sua città, e della vita della Chiesa del tempo. Una delle casse infatti è istoriata da immagini della morte di Cristo, di s. Maria Maddalena e dell’anima di Rita accolta in cielo. Accanto al suo volto sono scritti alcuni versi, in dialetto casciano quattrocentesco, che sintetizzano la sua vita riferendosi a una ‘passione feroce’ e a un lungo pentimento, culminato nella stigmata sulla fronte sopportata per quindici anni. Sulla cassa sono dipinte anche sei tavolette con il monogramma JHS che si ricollegano alla devozione al nome di Gesù diffusa qualche anno prima dal francescano Bernardino da Siena. Dal momento che questa devozione aveva suscitato a Cascia aspre dispute fra agostiniani e francescani, la presenza di questo simbolo sulla tomba di Rita poteva essere considerata un’ulteriore prova della sua funzione di pacificatrice.

Sulla data di morte non si sa nulla di certo, ma quella proposta dalle fonti agiografiche è significativa, perché il 1447 è l’anno della canonizzazione di Nicola da Tolentino, agostiniano; dunque sembra un modo per legarla all’Ordine al quale si diceva fosse appartenuta. La data sul sarcofago dipinto che ha conservato per secoli la sua spoglia è di dieci anni posteriore, ma probabilmente corrisponde al momento della traslazione solenne che segna l’inizio del culto ufficiale.

In effetti fu proprio nel 1457 che il notaio Domenico Angeli cominciò a tenere in un codex miraculorum il registro dei prodigi attribuiti a Rita. Il fatto che fosse stato scelto un notaio per la trascrizione dei miracoli fa pensare a una volontà di istituzionalizzare il culto, ma la prima iscrizione nel calendario delle feste comunali si ebbe circa un secolo più tardi, nel 1545. Tuttavia, già nel 1527 il monastero che conservava le sue spoglie aggiunse alla dedicazione a Maddalena quella alla beata Rita. Negli stessi anni appare l’immagine di Rita – riconoscibile dalla puntura sanguinante sulla fronte – nella pala d’altare della cappella di S. Maria della Libera, insieme alla Madonna e a due santi locali, Simone Fidati e Ugolino.

A partire dalla metà del Cinquecento la festa di Rita si inserisce ufficialmente nel calendario di Cascia in una data significativa: il 22 maggio, ovvero nello stesso periodo del ciclo di feste più importanti, che segnava per Cascia l’inizio dell’anno civile e agricolo. Un assorbimento nel ciclo festivo della Pentecoste, a cui si aggiunse la consegna a Rita dei palii dei vincitori della gara degli armati, la consacrò definitivamente come patrona locale. Le feste e le gare di maggio costituiscono senza dubbio una cristianizzazione delle feste primaverili della fecondità, e Rita venne così a sostituire le pagane regine del maggio. Le celebrazioni prevedevano probabilmente anche rappresentazioni della sua vita, che hanno lasciato traccia nel racconto biografico. A Cascia, la devozione a Rita venne sostenuta in modo preponderante dalle istituzioni laiche, almeno fino alla metà del XVI secolo. In quel periodo emerse invece il ruolo dell’Ordine agostiniano, che con l’appoggio al culto di Rita riuscì definitivamente a imporre la sua egemonia sulla città. Tuttavia, l’appartenenza del convento di Rita, e quindi della santa, all’Ordine agostiniano è controversa: il vestito con il quale è dipinta sul sarcofago rimanda, più in generale, a una vita di penitente, come del resto già rivelava il nome originario del convento, intitolato a S. Maria Maddalena. Ed è probabile che questo, di dipendenza vescovile, sia stato integrato dall’Ordine solo molto più tardi, forse proprio con il fine di controllare il culto di Rita.

Il passaggio del culto da locale a universale grazie al riconoscimento ufficiale della Chiesa romana venne favorito da un avvicinamento fra Cascia e la capitale dello Stato pontificio, di cui la cittadina ormai faceva parte. Questo si verificò soprattutto durante il pontificato di Urbano VIII (1623-44), grazie alla presenza, accanto al pontefice, del cardinale Fausto Poli, nativo di Usigni, uno dei castelli del contado di Cascia.

Poli, nato da famiglia modesta, era diventato segretario del cardinale Maffeo Barberini quando era vescovo di Spoleto e lo seguì a Roma dopo l’elezione a pontefice, diventando a sua volta cardinale. Poli imitò la politica nepotista dei Barberini, aiutando i conterranei trasferitisi a Roma e appoggiando in modo decisivo il culto di Rita, sia con la promozione del processo di beatificazione, nel 1626, sia con l’abbellimento della chiesa del convento di Cascia. Fece anche trasformare la casa di Rita a Roccaporena in cappella, promuovendo così per primo il culto nel castello natale.

Il processo era stato preparato – come sempre in questi casi – dalla pubblicazione di una biografia. Quella di Rita fu scritta da Agostino Cavallucci, agostiniano di Foligno, che aveva cercato di farla rientrare nel modello di santità controriformistico.

Secondo il frate, Rita nasce da genitori anziani, preannunciata da un angelo che ne indica il nome; da piccola, in culla, riceve conferma del suo destino di santità da un prodigio: api bianche escono ed entrano dalla sua bocca. Segue una adolescenza devota e virtuosa, in cui matura il desiderio di entrare in convento. I genitori però la obbligano a un matrimonio non voluto con un uomo feroce, che durerà ben diciotto anni, durante i quali convertirà il marito e partorirà due figli. L’uomo però viene ucciso e, nonostante Rita perdoni gli assassini, i figli meditano la vendetta. Rita allora prega Dio di farli morire piuttosto che permettere questo peccato, e così avviene. Libera così dai legami familiari, Rita chiede di entrare in convento a Cascia ma riceve un triplice rifiuto. Riesce nel suo intento solo attraverso l’intervento di tre santi protettori, che la portano in volo dallo Scoglio di Roccaporena fin dentro il convento. Preso il velo, Rita si distingue per la perfezione della vita monastica, che viene premiata da un segno divino: durante la predicazione di s. Giacomo della Marca un venerdì santo viene punta in fronte da una spina del crocefisso. La ferita si infetta e la costringe a vivere chiusa in una cella, con la breve eccezione di un pellegrinaggio a Roma: per consentire a Rita di effettuarlo, la ferita si cicatrizza miracolosamente, per poi riaprirsi al ritorno. Una lunga malattia, destinata a portarla alla morte, la costringe a letto, dove riceve in visita una parente da Roccaporena, che le chiede se vuole qualcosa dal villaggio natio. Benché sia inverno, Rita chiede prima una rosa, poi un fico dal suo orto e, prodigiosamente, la parente li trova e li porta al convento; poco dopo sopravviene la morte, annunciata dalle campane, che suonano da sole.

La protezione del cardinale Poli e l’appoggio della potente famiglia Barberini – in particolare il nipote del papa, cardinale Antonio, al quale è dedicata una sintesi della biografia di Cavallucci edita dalle religiose – consentirono di arrivare alla beatificazione dopo un processo svoltosi a Cascia e che prevedeva anche l’esumazione della salma. I miracoli raccolti erano molti e costituivano il corpus principale anche delle tradizioni orali legate a Rita. Le feste per la beatificazione, nel 1628, furono due: la prima a Roma, presso la chiesa di S. Agostino, sotto la protezione del cardinale Barberini, la seconda a Cascia, il 22 maggio, a spese del Comune. Nel corso del Seicento vennero stampate ben ventisei biografie di Rita, a cui bisogna aggiungere quella di Nicola Simonetti, agostiniano di Cascia, rimasta manoscritta perché non ottenne l’imprimatur. Mentre tutte le altre opere riproducono fedelmente la narrazione di Cavallucci, Simonetti aveva cercato di documentarsi leggendo gli atti del processo e raccogliendo le tradizioni orali anche a Roccaporena. Aveva privilegiato così l’aspetto prodigioso della vita di Rita, trascurando quello conventuale. Il moltiplicarsi delle biografie rivela l’ampliamento del bacino dei devoti, che si allarga dall’Italia centrale fino ad arrivare a Milano e a Napoli, ma anche a Madrid e addirittura nel nuovo mondo, a Lima. Autori di questa diffusione furono i religiosi agostiniani, che la portarono anche in Portogallo e in America Meridionale.

Durante il Settecento la sua fortuna sembrò appannarsi, ma la Restaurazione offrì al culto di Rita una ripresa, favorita da una nuova biografia, pubblicata dall’agostiniano Lorenzo Tardi nel 1805.

Il religioso riscrisse la storia con molta oculatezza: la sua narrazione è agile e convincente, rafforzata da un apparato di note che sembrano dare verosimiglianza ‘scientifica’ a fatti prodigiosi. Ma, soprattutto, dal testo originario furono eliminate le parti didattiche destinate alle religiose, mentre venne ampliata la parte relativa alla vita matrimoniale: il marito era dipinto sempre più malvagio, mentre Rita diventò la donna che lo converte con la sua pazienza e sopportazione.

In questa innovazione sta una delle ragioni principali del successo di Rita nell’Ottocento e nel Novecento. Rita divenne infatti un modello per le mogli e le madri rimaste credenti fedeli mentre i mariti cominciavano ad allontanarsi dalla Chiesa. La biografia leggendaria di Rita, che offriva un modello di comportamento di fronte ai conflitti fra i coniugi e a quelli fra madre e figli, si presentava quindi come particolarmente indicata a sostituire, specialmente presso il pubblico femminile, devozioni tradizionali ormai entrate in crisi irreversibile.

Il processo di canonizzazione di Rita venne quindi riaperto nel 1887 dal cardinale Gaetano Aloisi Masella, uno dei più attivi collaboratori di Leone XIII, e si concluse con il riconoscimento della validità dei processi precedenti. Per la cerimonia della canonizzazione fu scelto il giubileo del 1900, carico di simboli, e a Rita venne affiancato il francese Jean-Baptiste de la Salle, religioso vissuto nella seconda metà del Seicento, promotore di scuole cristiane per i ragazzi poveri.

Nella diffusione della devozione a Rita svolse un ruolo centrale la narrazione agiografica, soprattutto nei suoi aspetti prodigiosi, che spiegano la sua eccezionale e duratura fama presso i fedeli. L’episodio del volo dalla Rocca è quello più simile alle strutture narrative favolistiche. Il volo era una delle manifestazioni più ambigue dei poteri miracolosi e una delle più difficili da giudicare: negli stessi anni in cui scriveva Cavallucci, infatti, l’Inquisizione processava come streghe le mistiche che confessavano di avere volato con il corpo e non solo in spirito. Solo l’agostiniano Tardi parlò apertamente di volo in tempi meno pericolosi, ma sicuramente questo prodigio costituiva il cuore della tradizione orale su Rita. Accanto ai due modelli di comportamento – della religiosa e della moglie e madre – legati a precisi contesti storici e morali, nell’episodio del volo traspare l’intreccio più antico dell’acquisizione di poteri magici attraverso una iniziazione di tipo sciamanico. Proprio per questo la percezione dei fedeli coglie da sempre in Rita uno dei più riusciti simboli di protezione sacra offerti dal santorale cristiano. I due aspetti del culto – quello del doppio modello femminile proposto dall’autorità ecclesiastica e quello della potenza miracolosa – si riproducono nel paesaggio del luogo dove la santa è vissuta: al santuario a lei dedicato, dove è conservato il suo corpo mummificato, situato nel centro antico di Cascia accanto al convento dove ha vissuto, si contrappone la rocca del villaggio natale, Roccaporena. Qui un paesaggio scosceso, roccioso e selvaggio, circonda una cappella dove secondo la tradizione su una pietra sarebbero ancora visibili le orme di Rita lasciate prima di spiccare il volo.

La potenza miracolosa della santa si rivela e si diffonde senza più ostacoli dopo la canonizzazione.

A lei vengono dedicate molte delle chiese costruite nei quartieri operai delle città industriali, e Rita nella modernità diventa la santa delle donne cittadine. Le aiuta a trovare casa, a guarire, a salvare i figli dalla droga, ad affrontare tutte le difficoltà della vita moderna. Anche fuori d’Italia: a Parigi una chiesa a lei dedicata si trova a Pigalle, il quartiere della vita notturna, dove diventa la protettrice delle prostitute. Ma nel Novecento Rita incontra anche altri ammiratori, raffinati esponenti dell’arte contemporanea.

Proprio lei, che nei secoli non poteva vantare neppure un ritratto a opera di un artista di qualche valore, lei che viveva solo nelle immaginette della devozione popolare, è stata innanzi tutto l’ispiratrice di uno degli artisti d’avanguardia più significativi e innovativi: Yves Klein. Il pittore francese, originario di Nizza, conobbe la santa attraverso la zia. Affascinato dalla sua potenza miracolosa, e dal suo volo magico – Klein stesso era ossessionato dal volo e dal colore del cielo – l’artista si recò ben due volte a Cascia, e dedicò alla santa tutta la sua opera. Nel convento sono conservati una sua tela blu e un suo ex voto, una scatola in plexiglass che contiene pigmenti rosa, blu e polvere d’oro, nonché una lunga dedica manoscritta che si conclude con queste parole: «Santa Rita da Cascia, Santa dei casi impossibili e disperati, grazie di tutto l’aiuto così grande, decisivo e meraviglioso che mi hai dato sinora. Infinitamente grazie. Anche se non ne sono personalmente degno, aiutami ancora e sempre nella mia arte e proteggi tutto ciò che ho creato affinché, nonostante me, sia tutto sempre di Grande Bellezza».

Negli stessi anni Sessanta uno scrittore e pittore come Dino Buzzati ha dedicato a s. Rita, e in particolare ai suoi miracoli, una serie di tavole in bianco e nero, poi riprodotte nel libro I miracoli di Val Morel (1971). Anche in questa opera, dietro la parvenza modesta di religione popolare, assistiamo a un incontro perturbante con il sacro. A Rita è stato infine dedicato dalla televisione italiana un modesto telefilm agiografico (2004), dove la santa appariva come una moglie molto innamorata del marito e dedita a un’opera di pacificazione nella sua città.

Fonti e Bibl.: A. Cavallucci, Vita della Beata R. da Cascia, Siena 1610; L. Tardi, Vita della Beata R. da Cascia, Roma 1805; D. Trapp, Documentazione ritiana antica, I-IV, Cascia, 1968-1970, con le fonti per la storia della santa in riproduzione anastatica.

A. Morini, La questione cronologica di Santa R., Roma 1947; L. Scaraffia, La santa degli impossibili. R. da Cascia tra devozione e arte contemporanea, Milano 2015.

SOURCE : http://www.treccani.it/enciclopedia/rita-da-cascia-santa_(Dizionario-Biografico)


Simulacro di santa Rita da Cascia venerato nella chiesa madre di San Giovanni La Punta